Yep, puisque invité je complète volontiers. 
> Guidon custom ou pire ape hanger, est-il utile de redire à quel point c'est attristant?
Anatomiquement c'est une hérésie comme le dit très bien Knack et c'est très fatigant, et c'est le moindre des défauts du genre. Parce que ça rend également la conduite à basse vitesse hasardeuse, ça rend la direction tombante et très peu réactive, ça empêche tout feeling direct de la route et ça induit une géométrie qui rend la moto pesante et incapable de vivacité au besoin. Pour les adorateurs de motos immobiles devant la terrasse du café et les masochistes exclusivement.
> Le guidon street de la plupart des roadsters depuis deux décennies est un sympathique compromis. Même un sommet de polyvalence.
Il confère de facto une très grande vivacité et légèreté du train avant, au point de parfois rendre la direction un poil floue. Il permet un pilotage à l’œil, effortless et naturel. Il est peu fatigant donc, ne demande guère d'expertise non plus, toutes ces caractéristiques n’étant pas pour rien dans son succès depuis la fin des années 80, la première Bandit et autres Hornet et Mostro.
Il a les défauts de ses qualités. La moto n'est jamais vraiment sur un rail sur l'angle, elle demeure sensible aux inégalités de la route, et selon la géométrie ( angle de chasse et déport en particulier) de la moto on peut parfois lui reprocher un vrai manque de rigueur.
> Les bracelets des sportives, ben c'est pour piloter et point barre! Rien n'est plus efficace pour guider fermement et précisément une machine, pour l'inscrire parfaitement en courbes, pour déhancher efficacement et facilement aussi. On n'a jamais fait mieux pour rouler vite et propre.
Bien entendu, aucun compromis à attendre des bracelets. C'est rapidement inconfortable, c'est exigeant, c'est fatigant, ça implique de piloter réellement, avec le corps plutôt que seulement avec le regard donc ça a un mode d'emploi à acquérir impérativement, c'est inadapté à un usage roule-toujours sauf si doté d'une vraie envie et d'une solide dose d'abnégation.... mais boudiou c'est bon des fois!
> Les trails, on oublie la passion motarde, on parle efficacité et facilité aussi bien au quotidien qu'en cols de montagne. Seule la piste leur est interdite. Les grands bras de leviers les rendent faciles et peu fatigants - sauf pour ceux qui comme moi supportent difficilement les bras un poil hauts. Et les miracles de l'ingénierie moderne et du centrage des masses parviennent maintenant à rendre les lourdes machines ainsi équipées efficaces et même parfois assez amusantes. Mais bon, c'est la machine qui fait le gros du taf, pas le pilote....
> Les demi-guidons du sport-GT? Je vais vous épater, pour moi c'est plus proche du compromis idéal que les guidons type roadster. On a le meilleur des deux mondes, presque la facilité d'un roadster, presque la pureté de pilotage de la sportive. Pas trop physiques, suffisamment rigoureux, juste ce qu'il faut de charge sur l'avant pour emmener sa machine en mode serein au besoin et pour se trainer non sans élégance le reste du temps.
Hélas, les motards du 21° siècle ne l'ont pas compris et le genre est en voie de disparition depuis au moins 10 ans.
Avis rendu sans aucune subjectivité bien entendu...
> Guidon custom ou pire ape hanger, est-il utile de redire à quel point c'est attristant?
Anatomiquement c'est une hérésie comme le dit très bien Knack et c'est très fatigant, et c'est le moindre des défauts du genre. Parce que ça rend également la conduite à basse vitesse hasardeuse, ça rend la direction tombante et très peu réactive, ça empêche tout feeling direct de la route et ça induit une géométrie qui rend la moto pesante et incapable de vivacité au besoin. Pour les adorateurs de motos immobiles devant la terrasse du café et les masochistes exclusivement.
> Le guidon street de la plupart des roadsters depuis deux décennies est un sympathique compromis. Même un sommet de polyvalence.
Il confère de facto une très grande vivacité et légèreté du train avant, au point de parfois rendre la direction un poil floue. Il permet un pilotage à l’œil, effortless et naturel. Il est peu fatigant donc, ne demande guère d'expertise non plus, toutes ces caractéristiques n’étant pas pour rien dans son succès depuis la fin des années 80, la première Bandit et autres Hornet et Mostro.
Il a les défauts de ses qualités. La moto n'est jamais vraiment sur un rail sur l'angle, elle demeure sensible aux inégalités de la route, et selon la géométrie ( angle de chasse et déport en particulier) de la moto on peut parfois lui reprocher un vrai manque de rigueur.
> Les bracelets des sportives, ben c'est pour piloter et point barre! Rien n'est plus efficace pour guider fermement et précisément une machine, pour l'inscrire parfaitement en courbes, pour déhancher efficacement et facilement aussi. On n'a jamais fait mieux pour rouler vite et propre.
Bien entendu, aucun compromis à attendre des bracelets. C'est rapidement inconfortable, c'est exigeant, c'est fatigant, ça implique de piloter réellement, avec le corps plutôt que seulement avec le regard donc ça a un mode d'emploi à acquérir impérativement, c'est inadapté à un usage roule-toujours sauf si doté d'une vraie envie et d'une solide dose d'abnégation.... mais boudiou c'est bon des fois!
> Les trails, on oublie la passion motarde, on parle efficacité et facilité aussi bien au quotidien qu'en cols de montagne. Seule la piste leur est interdite. Les grands bras de leviers les rendent faciles et peu fatigants - sauf pour ceux qui comme moi supportent difficilement les bras un poil hauts. Et les miracles de l'ingénierie moderne et du centrage des masses parviennent maintenant à rendre les lourdes machines ainsi équipées efficaces et même parfois assez amusantes. Mais bon, c'est la machine qui fait le gros du taf, pas le pilote....
> Les demi-guidons du sport-GT? Je vais vous épater, pour moi c'est plus proche du compromis idéal que les guidons type roadster. On a le meilleur des deux mondes, presque la facilité d'un roadster, presque la pureté de pilotage de la sportive. Pas trop physiques, suffisamment rigoureux, juste ce qu'il faut de charge sur l'avant pour emmener sa machine en mode serein au besoin et pour se trainer non sans élégance le reste du temps.
Hélas, les motards du 21° siècle ne l'ont pas compris et le genre est en voie de disparition depuis au moins 10 ans.
Avis rendu sans aucune subjectivité bien entendu...
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !