Salut tout le monde ! Alors voilà un petit CR de notre (long) WE à Alès pour l'essai de la nouvelle R1.
Jeudi 21 mai
Départ vers 9h pour notre première étape : La Ciotat. Une petite N7 pour finir de roder mon 2CT arrière, puis jonction du Luc par l'autobeurk.
Ensuite direction la route de Signes (Flassans sur Issoles, Forcalqueiret, Signes, La Bégude, La Ciotat). Quelques longueurs avant Signes, mais la dernière partie est tout simplement magnifique !!
150 km de parcourus.
Un bon barbecue et un petit bain dans la piscine pour se remettre .
Vendredi 22 mai
Direction Montpellier où habite une amie de Freezcouette.
Départ de la Ciotat par la route des crêtes jusqu'à Cassis, puis Marseille par la Gineste. Une valeur sure ces routes, avec de superbes panoramas et de jolis virages .
Arrivée à Marseille, et là la galère commence... Feu rouge tous les 50m, gros cagnard... On meurt de chaud, et la moto aussi ! Le moteur chauffe beaucoup, mais refroidi correctement dès que l'on roule 100m entre deux feux. Vivement que l'on sorte des bouchons !
C'est alors qu'au rond point de Castellane, un scooteur passe à côté de moi et me dit "Attention, vous avez une fuite" ! Je m'arrête en panique au bord du rond point et saute de la Gex. Elle est en train de pisser un liquide vert fluo sur le bas du moteur !!!!
Il y en a partout. Ca gicle, ça fume, le gros flippe !! J'appelle mon concess en panique, et la un motard passe et me propose son aide. C'est une "simple" surchauffe du liquide de refroidissement, qui s'évacue pour diminuer la pression (134°C au max quand même...). Il avait eu le même problème la semaine précédente sur son hayabusa à Cannes.
Super sympa, il me guide vers un petit mécano. Le garage est fermé, mais le mec est là pour bricoler une brêle perso. Il me file un coup de main.
Ce n'était en fait que le fusible du ventilo qui avait grillé (par un mécano de Suzuki pendant la révision 2 jours avant ?), et celui-ci ne se déclenchait donc plus ; d'où la grosse chaleur dans les bouchons. On change le fusible, refait le niveau de liquide dans le vase d'expansion, et ça repart. Le mécano ne veut même pas être payé, estimant qu'il n'avait "rien fait" !
Un grand merci à lui et au motard qui nous a guidé. Une superbe preuve de la solidarité motarde !
Un petit coup de pub, si jamais vous êtes en galère sur Marseille, un mécano comme j'aimerais en connaitre dans le coin :
Gazzz'O'Land Motors
24 r Menpenti 13006 MARSEILLE
04 91 75 94 81
On repart finalement sans encombre en surveillant les ventilos et la température. Tout semble bon. Sortie de Marseille par l'Estaque, puis un bout d'autobeurk jusqu'à Fos-sur-mer.
En s'arrêtant faire le plein à Leclerc, je m'aperçois que le vase d'expansion du liquide de refroidissement est vide ! Rappel de mon concess, qui me confirme que c'est simplement que j'avais perdu plus de liquide que la contenance du vase. Etant donné que nous n'avions pas pu purgé le radiateur (moteur chaud), il restait des bulles d'air dans celui-ci.
J'achète donc un bidon de liquide de refroidissement, un entonnoir et un flexible de robinet de cuisine en guise de tuyau : et oui, les sportives c'est joli, mais les réservoirs ne sont pas accessibles... On refait donc sauter une partie du carénage pour refaire le plein de liquide de refroidissement, et on repart.
Direction Arles, puis la Camargue jusqu'à Montpellier. Petite déception sur la Camargue d'ailleurs. J'espérais mieux que ces paysages platoniques sans réelle originalité. La fatigue peut-être...
On arrive enfin à Montpellier, avec 2 heures de retard... Resto, dodo...
200 km de plus au compteur.
Samedi 23 mai
Départ en fin d'après-midi après une petite ballade en ville. Direction notre chambre d'hôte à Alès.
Jolie petite étape de liaison, sans trop de détours pour ménager ma passagère .
75 km (seulement !).
On arrive en fin de journée au Mas de Mercouly, où nous sommes très bien accueilli. Une adresse que nous vous conseillons vivement si vous devez séjourner dans le coin. Excellent accueil, grandes chambres, garage à moto, piscine, et tout ça dans un joli coin de verdure !
Pour plus d'informations : http://masmercouly.free.fr/
Une petite sieste, puis retour à Alès pour profiter de la Féria.
Dimanche 24 mai
Réveil aux aurores (un bon 9h30 quoi !) pour aller faire un tour dans les Cévennes.
Départ vers Saint-Jean-du-Pin pour rejoindre Saint-Jean-du-Gard et Florac par la corniche des Cévennes. Si le revêtement est un peu pourri au départ (surtout à deux sur la gex), celui de la corniche est un vrai billard.
Et cette route, quel bonheur !! De beaux virages (assez rapides) et des paysages à couper le souffle ! Il n'y a pas, j'ai été conquis par les Cévennes. Il faudra y organiser une poirsouille à l'occasion .
Pour casser la croute à Florac, je conseille vivement le café du Globe. Menu à 12 € super copieux, Grimbergen pression : un super rapport qualité prix !
Retour vers Alès par la N106 puis la D35, juste histoire de rater les gorges du Tarn... Pas bien grave, la petite route que nous avons prise à la place offrait de superbes panoramas, et puis ce sera l'occasion de revenir !
On termine par la route des crêtes. Jolie, mais revêtement pourri et joli raccords pleins de graviers non annoncés...
160 km pour cette jolie petite boucle.
Petit miam à Alès et couchage de bonheur histoire d'être en forme pour le grand jour.
Lundi 25 mai
Levage 7h pour une arrivée au circuit à 8h !!
Pas bien réveillé, je passe les formalités administratives (et le chèque de caution de seulement 300€) en attendant le briefing sécurité. L'accueil est très sympa, avec des viennoiseries et du café (soluble et froid, beurk).
Petite déception : après les 4 sessions de 20 minutes annoncées à l'origine, puis la rectification à 4 x 15 minutes de la confirmation d'inscription, ce sera finalement 4 x 10 minutes... 105 pilotes au total, répartis en 7 groupes (2 confirmés, 2 moyens et 3 débutants il me semble).
En revanche, l'accès à la piste est ouvert, ce qui permet de passer dans les stands et d'admirer les 15 R1 fournies par Yamaha.
9h20. C'est mon tour. Quelques explications données par un des 4 pilotes d'encadrement (dont David Checa, tout de même !) pour le positionnement sur la moto, puis direction la piste pour attendre le retour des pilotes du groupe précédent aux guidons des motos.
J'ai la #4. Le moteur est chaud, les pneus aussi. J'enfourche la bête.
Punaise, le guidon est bas ! On a vraiment l'impression d'avoir l'axe de la roue entre les mains. Moteur... Autant le dire tout de suite, je n'aime pas spécialement le bruit du cross-plane. Ni au ralenti, ni dans les tours. Je préfère de très loin le bruit des 4 cylindres classiques.
On s'aligne dans la voie des stands. Le train avant est hyper réactifs, les freins sensibles. Tout cela s'annonce bien.
On s'engage sur la piste, que je ne connais évidemment pas. Les premiers virages s'enchainent, je prends un peu plus d'angle, mais pas moyen d'avoir une traj correcte. Je me retrouve toujours à 10m du cône symbolisant le point de corde. Je me bats contre la moto, et c'est plutôt elle qui gagne. A peine 4 tours, et retour au stands. C'est court !
Je passe prendre Freezcouette qui avait eu la flemme de se lever avant ma 2ème session.
Celle-ci se passe beaucoup mieux. Mes trajs commencent à ressembler à quelque chose, et je n'ai plus l'impression de me battre contre la R1. Mais celle-ci reste tout de même beaucoup plus physique à piloter que ma gex, surtout sur ce petit circuit sinueux.
Mes premières impressions se confirment : le freinage est génial, mordant et puissant, avec un bon feeling. Le chassis est impérial et la moto ne bouge pas une fois sur l'angle. En contre-partie, il est plus difficile d'improviser une correction de trajectoire une fois amorcée...
Le moteur... Petite déception. Tout le monde le dit, il est efficace, mais assez peu démonstratif. Pour le bruit, je n'aime pas ; il me fait penser à un tracteur survitaminé (j'exagère un peu). Les motos sont bridées ( ), du coup pas d'arrachage de bras dans la (courte) ligne droite. La boite est très souple, pour le peu que je l'ai utilisée : simplement le passage de la 2 au démarrage et un petit coup de 3 de temps en temps dans la ligne droite... Tout le reste en 2. Trop peur de foutre la moto au tas avec une ré-accélération en première mal contrôlée.
Fin de session. J'ai la banane ! Quel pied quand même ! J'ai même pu faire quelques dépassements, tout en en subissant de bien plus impressionnants ! Car le roulage est partagé entre Yamaha et 4G. Du coup on se retrouve avec de vrais pistards et leurs brêles préparées sur la piste, qui nous doubles dans les chicanes... Probablement une des causes de chutes à mon avis, une mauvaise idée de la part de Yam.
11h30 : Pause repas (je suis dans le 3ème groupe, sur les 7). C'est inclus dans la journée, mais 10€ de supplément pour Freezcouette. Pour ce prix on a le droit à un sandwich saucisse frites, une boisson et un dessert... Un peu léger ! Surtout qu'il doit y avoir une quinzaine de places assises pour tout le monde . Le point noir de la journée je pense : Yam a vu juste sur les infrastructures. Quelques chaises pliables auraient tout changé.
13h40 : photo de groupe.
14h10 : 3ème session. J'attends dans les stands, mais ma moto n°4 n'arrive toujours pas ! Les autres ont déjà enfourché leurs moto et se préparent à entrer sur la piste. Enfin la mienne arrive, et je rattrape la queue du peloton après 2 virages. Du coup je suis gêné par quelques poireaux (enfin plus poireaux que moi quoi !).
Fin du 2ème tour, je m'en débarrasse à peine que drapeau rouge ! On sort de la piste et notre tour est fini...
Pour la dernière session, ma moto arrive tôt et je peux me caler derrière le pilote ouvreur. J'essaye de suivre ses trajs, mais il me dépose systématiquement en virage, me faisant de grands signes pour ouvrir en grand plus tôt à la sortie. Mais avec 2 autres pilotes qui se sont vautrés en ouvrant trop grand sur l'angle, je suis frileux... Par contre question prise d'angle je me régale, et les sliders de bottes frottent doucement des deux côtés. Même avec du gros angle la moto ne bouge pas, un régal !
Je termine donc cette session fatigué, en évitant de prendre trop de risques, histoire de récupérer ma caution.
Finalement petit bonus de fin de journée : 2 tours de pistes derrière David Checa sur une R1 !! Autant le dire, mon gabarit n'est pas du tout adapté à la place passager de la R1. A peine dessus que je me choppe des crampes dans les deux jambes, mais tant pis, c'est parti !!
On rentre sur la piste, premier virage, bel angle. On sort du deuxième gauche, et la grosse poussée bien virile. Ok, c'est donc ça ouvrir plus tôt !
Le virage suivant approche, et là où je prenais déjà les freins, on accélère toujours. Put**, mais on va se bouffer le bac a gravier !! Grosse prise de frein, mes fesses ne touchent même plus la selle. On couche, passage au point de corde, nickel. Et on remet ça a chaque virage, nous payant même le luxe de klaxonner des pilotes qui nous bouchonnent dans les épingles .
Un truc de fou !! J'ai une banane énorme sous mon casque, entre plaisir et adrénaline pure. C'est fou ce qu'on peut faire avec ces bécanes. Je pilotais pourtant la même 1h avant, sur la même piste, et sans passager...
C'est une expérience incroyable, je recommande vivement !
Finalement nous rentrons prendre un petit bain bien mérité dans la piscine .
Une excellente journée en conclusion. Un très bon accueil de Yamaha, même si le roulage a été plus court que prévu.
Quand à la R1, j'adore le chassis et la partie cycle. J'ai été un peu déçu par le moteur, mais dur d'évaluer une version bridée... D'un point de vue esthétique, je préfère la noire, surtout avec les 2 ignobles pots d'origine remplacés par des Akra.
Cela m'a conforté dans le choix de ma gex : plus petite, plus facile, plus confortable, elle me convient bien mieux pour le moment !
Mardi 26 mai
Réveil 8h, départ 9h30. Retour vers le Cannet par les nationales. On se prend la N7 à partir d'Avignon, en essayant de passer entre les gouttes.
Globalement les combi de pluie, ça marche : dès qu'on les met il ne pleut plus, et dès qu'on les enlève, il pleut...
Arrivée au Cannet, pratiquement secs mais crevés.
340 km de plus, pour un total de pratiquement 1000 bornes.
Merci à Knack et HotPepper pour les saccoches cavalières (qui ne s'adaptent pas sur la gex) et leur sac à dos (qui était vachement bien pour remplacer les saccoches ), et à Biquette et Chel pour la combarde de pluie.
Allez zou, dodo, je ne tiens plus debout.
Et au fait, le petit lien avec plus de photos : http://picasaweb.google.com/vilbrekin/Ma...directlink
Jeudi 21 mai
Départ vers 9h pour notre première étape : La Ciotat. Une petite N7 pour finir de roder mon 2CT arrière, puis jonction du Luc par l'autobeurk.
Ensuite direction la route de Signes (Flassans sur Issoles, Forcalqueiret, Signes, La Bégude, La Ciotat). Quelques longueurs avant Signes, mais la dernière partie est tout simplement magnifique !!
150 km de parcourus.
Un bon barbecue et un petit bain dans la piscine pour se remettre .
Vendredi 22 mai
Direction Montpellier où habite une amie de Freezcouette.
Départ de la Ciotat par la route des crêtes jusqu'à Cassis, puis Marseille par la Gineste. Une valeur sure ces routes, avec de superbes panoramas et de jolis virages .
Arrivée à Marseille, et là la galère commence... Feu rouge tous les 50m, gros cagnard... On meurt de chaud, et la moto aussi ! Le moteur chauffe beaucoup, mais refroidi correctement dès que l'on roule 100m entre deux feux. Vivement que l'on sorte des bouchons !
C'est alors qu'au rond point de Castellane, un scooteur passe à côté de moi et me dit "Attention, vous avez une fuite" ! Je m'arrête en panique au bord du rond point et saute de la Gex. Elle est en train de pisser un liquide vert fluo sur le bas du moteur !!!!
Il y en a partout. Ca gicle, ça fume, le gros flippe !! J'appelle mon concess en panique, et la un motard passe et me propose son aide. C'est une "simple" surchauffe du liquide de refroidissement, qui s'évacue pour diminuer la pression (134°C au max quand même...). Il avait eu le même problème la semaine précédente sur son hayabusa à Cannes.
Super sympa, il me guide vers un petit mécano. Le garage est fermé, mais le mec est là pour bricoler une brêle perso. Il me file un coup de main.
Ce n'était en fait que le fusible du ventilo qui avait grillé (par un mécano de Suzuki pendant la révision 2 jours avant ?), et celui-ci ne se déclenchait donc plus ; d'où la grosse chaleur dans les bouchons. On change le fusible, refait le niveau de liquide dans le vase d'expansion, et ça repart. Le mécano ne veut même pas être payé, estimant qu'il n'avait "rien fait" !
Un grand merci à lui et au motard qui nous a guidé. Une superbe preuve de la solidarité motarde !
Un petit coup de pub, si jamais vous êtes en galère sur Marseille, un mécano comme j'aimerais en connaitre dans le coin :
Gazzz'O'Land Motors
24 r Menpenti 13006 MARSEILLE
04 91 75 94 81
On repart finalement sans encombre en surveillant les ventilos et la température. Tout semble bon. Sortie de Marseille par l'Estaque, puis un bout d'autobeurk jusqu'à Fos-sur-mer.
En s'arrêtant faire le plein à Leclerc, je m'aperçois que le vase d'expansion du liquide de refroidissement est vide ! Rappel de mon concess, qui me confirme que c'est simplement que j'avais perdu plus de liquide que la contenance du vase. Etant donné que nous n'avions pas pu purgé le radiateur (moteur chaud), il restait des bulles d'air dans celui-ci.
J'achète donc un bidon de liquide de refroidissement, un entonnoir et un flexible de robinet de cuisine en guise de tuyau : et oui, les sportives c'est joli, mais les réservoirs ne sont pas accessibles... On refait donc sauter une partie du carénage pour refaire le plein de liquide de refroidissement, et on repart.
Direction Arles, puis la Camargue jusqu'à Montpellier. Petite déception sur la Camargue d'ailleurs. J'espérais mieux que ces paysages platoniques sans réelle originalité. La fatigue peut-être...
On arrive enfin à Montpellier, avec 2 heures de retard... Resto, dodo...
200 km de plus au compteur.
Samedi 23 mai
Départ en fin d'après-midi après une petite ballade en ville. Direction notre chambre d'hôte à Alès.
Jolie petite étape de liaison, sans trop de détours pour ménager ma passagère .
75 km (seulement !).
On arrive en fin de journée au Mas de Mercouly, où nous sommes très bien accueilli. Une adresse que nous vous conseillons vivement si vous devez séjourner dans le coin. Excellent accueil, grandes chambres, garage à moto, piscine, et tout ça dans un joli coin de verdure !
Pour plus d'informations : http://masmercouly.free.fr/
Une petite sieste, puis retour à Alès pour profiter de la Féria.
Dimanche 24 mai
Réveil aux aurores (un bon 9h30 quoi !) pour aller faire un tour dans les Cévennes.
Départ vers Saint-Jean-du-Pin pour rejoindre Saint-Jean-du-Gard et Florac par la corniche des Cévennes. Si le revêtement est un peu pourri au départ (surtout à deux sur la gex), celui de la corniche est un vrai billard.
Et cette route, quel bonheur !! De beaux virages (assez rapides) et des paysages à couper le souffle ! Il n'y a pas, j'ai été conquis par les Cévennes. Il faudra y organiser une poirsouille à l'occasion .
Pour casser la croute à Florac, je conseille vivement le café du Globe. Menu à 12 € super copieux, Grimbergen pression : un super rapport qualité prix !
Retour vers Alès par la N106 puis la D35, juste histoire de rater les gorges du Tarn... Pas bien grave, la petite route que nous avons prise à la place offrait de superbes panoramas, et puis ce sera l'occasion de revenir !
On termine par la route des crêtes. Jolie, mais revêtement pourri et joli raccords pleins de graviers non annoncés...
160 km pour cette jolie petite boucle.
Petit miam à Alès et couchage de bonheur histoire d'être en forme pour le grand jour.
Lundi 25 mai
Levage 7h pour une arrivée au circuit à 8h !!
Pas bien réveillé, je passe les formalités administratives (et le chèque de caution de seulement 300€) en attendant le briefing sécurité. L'accueil est très sympa, avec des viennoiseries et du café (soluble et froid, beurk).
Petite déception : après les 4 sessions de 20 minutes annoncées à l'origine, puis la rectification à 4 x 15 minutes de la confirmation d'inscription, ce sera finalement 4 x 10 minutes... 105 pilotes au total, répartis en 7 groupes (2 confirmés, 2 moyens et 3 débutants il me semble).
En revanche, l'accès à la piste est ouvert, ce qui permet de passer dans les stands et d'admirer les 15 R1 fournies par Yamaha.
9h20. C'est mon tour. Quelques explications données par un des 4 pilotes d'encadrement (dont David Checa, tout de même !) pour le positionnement sur la moto, puis direction la piste pour attendre le retour des pilotes du groupe précédent aux guidons des motos.
J'ai la #4. Le moteur est chaud, les pneus aussi. J'enfourche la bête.
Punaise, le guidon est bas ! On a vraiment l'impression d'avoir l'axe de la roue entre les mains. Moteur... Autant le dire tout de suite, je n'aime pas spécialement le bruit du cross-plane. Ni au ralenti, ni dans les tours. Je préfère de très loin le bruit des 4 cylindres classiques.
On s'aligne dans la voie des stands. Le train avant est hyper réactifs, les freins sensibles. Tout cela s'annonce bien.
On s'engage sur la piste, que je ne connais évidemment pas. Les premiers virages s'enchainent, je prends un peu plus d'angle, mais pas moyen d'avoir une traj correcte. Je me retrouve toujours à 10m du cône symbolisant le point de corde. Je me bats contre la moto, et c'est plutôt elle qui gagne. A peine 4 tours, et retour au stands. C'est court !
Je passe prendre Freezcouette qui avait eu la flemme de se lever avant ma 2ème session.
Celle-ci se passe beaucoup mieux. Mes trajs commencent à ressembler à quelque chose, et je n'ai plus l'impression de me battre contre la R1. Mais celle-ci reste tout de même beaucoup plus physique à piloter que ma gex, surtout sur ce petit circuit sinueux.
Mes premières impressions se confirment : le freinage est génial, mordant et puissant, avec un bon feeling. Le chassis est impérial et la moto ne bouge pas une fois sur l'angle. En contre-partie, il est plus difficile d'improviser une correction de trajectoire une fois amorcée...
Le moteur... Petite déception. Tout le monde le dit, il est efficace, mais assez peu démonstratif. Pour le bruit, je n'aime pas ; il me fait penser à un tracteur survitaminé (j'exagère un peu). Les motos sont bridées ( ), du coup pas d'arrachage de bras dans la (courte) ligne droite. La boite est très souple, pour le peu que je l'ai utilisée : simplement le passage de la 2 au démarrage et un petit coup de 3 de temps en temps dans la ligne droite... Tout le reste en 2. Trop peur de foutre la moto au tas avec une ré-accélération en première mal contrôlée.
Fin de session. J'ai la banane ! Quel pied quand même ! J'ai même pu faire quelques dépassements, tout en en subissant de bien plus impressionnants ! Car le roulage est partagé entre Yamaha et 4G. Du coup on se retrouve avec de vrais pistards et leurs brêles préparées sur la piste, qui nous doubles dans les chicanes... Probablement une des causes de chutes à mon avis, une mauvaise idée de la part de Yam.
11h30 : Pause repas (je suis dans le 3ème groupe, sur les 7). C'est inclus dans la journée, mais 10€ de supplément pour Freezcouette. Pour ce prix on a le droit à un sandwich saucisse frites, une boisson et un dessert... Un peu léger ! Surtout qu'il doit y avoir une quinzaine de places assises pour tout le monde . Le point noir de la journée je pense : Yam a vu juste sur les infrastructures. Quelques chaises pliables auraient tout changé.
13h40 : photo de groupe.
14h10 : 3ème session. J'attends dans les stands, mais ma moto n°4 n'arrive toujours pas ! Les autres ont déjà enfourché leurs moto et se préparent à entrer sur la piste. Enfin la mienne arrive, et je rattrape la queue du peloton après 2 virages. Du coup je suis gêné par quelques poireaux (enfin plus poireaux que moi quoi !).
Fin du 2ème tour, je m'en débarrasse à peine que drapeau rouge ! On sort de la piste et notre tour est fini...
Pour la dernière session, ma moto arrive tôt et je peux me caler derrière le pilote ouvreur. J'essaye de suivre ses trajs, mais il me dépose systématiquement en virage, me faisant de grands signes pour ouvrir en grand plus tôt à la sortie. Mais avec 2 autres pilotes qui se sont vautrés en ouvrant trop grand sur l'angle, je suis frileux... Par contre question prise d'angle je me régale, et les sliders de bottes frottent doucement des deux côtés. Même avec du gros angle la moto ne bouge pas, un régal !
Je termine donc cette session fatigué, en évitant de prendre trop de risques, histoire de récupérer ma caution.
Finalement petit bonus de fin de journée : 2 tours de pistes derrière David Checa sur une R1 !! Autant le dire, mon gabarit n'est pas du tout adapté à la place passager de la R1. A peine dessus que je me choppe des crampes dans les deux jambes, mais tant pis, c'est parti !!
On rentre sur la piste, premier virage, bel angle. On sort du deuxième gauche, et la grosse poussée bien virile. Ok, c'est donc ça ouvrir plus tôt !
Le virage suivant approche, et là où je prenais déjà les freins, on accélère toujours. Put**, mais on va se bouffer le bac a gravier !! Grosse prise de frein, mes fesses ne touchent même plus la selle. On couche, passage au point de corde, nickel. Et on remet ça a chaque virage, nous payant même le luxe de klaxonner des pilotes qui nous bouchonnent dans les épingles .
Un truc de fou !! J'ai une banane énorme sous mon casque, entre plaisir et adrénaline pure. C'est fou ce qu'on peut faire avec ces bécanes. Je pilotais pourtant la même 1h avant, sur la même piste, et sans passager...
C'est une expérience incroyable, je recommande vivement !
Finalement nous rentrons prendre un petit bain bien mérité dans la piscine .
Une excellente journée en conclusion. Un très bon accueil de Yamaha, même si le roulage a été plus court que prévu.
Quand à la R1, j'adore le chassis et la partie cycle. J'ai été un peu déçu par le moteur, mais dur d'évaluer une version bridée... D'un point de vue esthétique, je préfère la noire, surtout avec les 2 ignobles pots d'origine remplacés par des Akra.
Cela m'a conforté dans le choix de ma gex : plus petite, plus facile, plus confortable, elle me convient bien mieux pour le moment !
Mardi 26 mai
Réveil 8h, départ 9h30. Retour vers le Cannet par les nationales. On se prend la N7 à partir d'Avignon, en essayant de passer entre les gouttes.
Globalement les combi de pluie, ça marche : dès qu'on les met il ne pleut plus, et dès qu'on les enlève, il pleut...
Arrivée au Cannet, pratiquement secs mais crevés.
340 km de plus, pour un total de pratiquement 1000 bornes.
Merci à Knack et HotPepper pour les saccoches cavalières (qui ne s'adaptent pas sur la gex) et leur sac à dos (qui était vachement bien pour remplacer les saccoches ), et à Biquette et Chel pour la combarde de pluie.
Allez zou, dodo, je ne tiens plus debout.
Et au fait, le petit lien avec plus de photos : http://picasaweb.google.com/vilbrekin/Ma...directlink