27-06-2012, 11:41
Suite à la dernière journée sécurité routière, tortue team proposait une journée piste pour ceux ayant déjà roulé avec eux. Le principe est simple: un maximum de 45 motos, la piste est ouverte de 8h30 à 12h et de 14h à 18h. On rentre et on sort quand on veut.
Quick sera aussi de la partie pour la journée.
Comme d'hab, la journée commence la veille (ou même l'avant veille pour moi) avec la préparation des motos et le montage sur remorque. Pour la Duke, on retire les rétros, les fusibles qui ne servent a rien, on met les protèges cale pieds, et on scotch tout ce qui peut casser.
Moto sur la remorque, faut dormir car le réveil sonne à 5h45. Le départ se passe bien (on a juste oublié de fermer le garage, merci le voisin )
On arrive sur place, les premiers ou presque, ce qui fait qu'on a le temps de se poser, de flipper un peu en voyant toutes les bécanes pistes qui arrivent (dont une CR&S de toute beauté, qui ne fait que 60cv mais 120kg tout pleins faits. Le pilote est d'ailleurs super sympa et j'ai tenté de jouer un peu avec lui pendant la journée)
Café et pain au chocolat plus tard, on a le briefing avec une particularité: on ne roulera pas avec la couille de bœuf. Un mec la veille a fait ce qu'on peut appeler de la grosse merde. Il est parti avec deux cylindres sur quatre, malgré un commentaire d'un gars, a pété son moteur après le premier droit et est gentiment rentre en tartinant la piste d'huile. Bilan: des chutes, 2h de perdu la veille et une couille de bœuf pas super praticable. L'orga décide de ne pas prendre de risque et de faire le tracé court.
Les gens étant pas réveillés, on commence notre première session rapidement. On tourne, ça commence a revenir, c'est bon. On se pose un peu et décide de prendre un transpondeur (c'est gratuit et ça donne une idée de l’évolution de la journée). Mes premiers temps sont dans les 1mn16. Pendant la deuxième ou troisième session du matin, mon genou droit racle le bitume sur un des deux droites après la ligne droite des stands. Je suis surpris. Le mec qui me suivait a ce moment là me dit qu'on a cru que je m’étais pris un choc électrique.
Je trouve ma moto un peu légère de l'avant sur les "hautes" vitesses. Ça tombe bien, il y a un stand avec un pro des amortisseurs. Il me propose de baisser l'avant de la moto en remontant la fourche d'un cm. Ça aura un bon résultat, par contre y a intérêt a donner de gros coups de gaz lors des rétrogradages, car il parait que je chasse de l’arrière (en particulier sur l'AGV), même les non motards s'en aperçoivent.
Et je commence à poser le genou. D'abord dans le premier droit puis dans le double droit. Cette sensation est vraiment grisante, sentir le bitume racler le slider.
Plus tard dans la matinée, je demande à un mono de me filer des conseils. Hop, en selle. Je passe devant, roule à mon rythme, puis le mono passe devant. Je descends mon chrono a 1mn12. J'ai tendance à rentrer trop tard (!!!) dans les deux droits après la ligne droite des stands, ma moto manque de watts en ligne droite mais j'ai un bon style bien fluide.
On reroule encore un peu, ce qui fera 4 sessions dans la matinée et 150km.
Pause déjeuner. Il n'y a personne au resto, on boit des litres de flotte. On fait le plein des motos ( le bidon de 12L y est passé ).
Il commence à faire vraiment très très chaud (la température montera à 39 degrés). Quick et moi repartons pour une session mais ni l'un ni l'autre n'arrivons à retrouver les sensations. Mon chrono tombe a 1mn18!!!
On fait une pause et on retente, mais toujours pas. Je me fais quelques frayeurs donc je sors. On fait alors une grosse pause, où on en profite pour rediscuter avec le gars des amortos. Il m'a d'ailleurs convaincu de mettre un bon amorto sur le petit poney (la GPZ) en m'expliquant les différences entre les amorto "pas cher" et les amortos type EMC, Bitubo, etc...
Bon, on a pas tout compris sur le travail des amortos mais c'était intéressant quand même.
On se pose ensuite à l'ombre, pour encore faire baisser la température.
Et on y retourne. Je laisse Quick passer devant, et le gaillard ne se traine pas tant que ça ;-). D'ailleurs, son pneu arrière a bien morflé. Je le double puis décide de ne pas trop attaquer dans les lignes droites pour laisser Quick me rattraper. Et dans la ligne droite des stands, je vois une SV me déboiter. Je me dis "héhé, toi tu veux jouer mon coco" et entre les deux droites suivant, je fais un inter à Quick. Grâce à cette petite pique, je me sens bien d'attaque, et j'enchaine les tours. Je passe de plus en plus vite, soit 10 à 15km/h plus vite dans chaque virage, mon slider racle dans tous les sens. Je suis vraiment bien. Tellement bien que cette session dure plus de 30mn et qu'à un moment je me dis que je vais sortir avant de me sortir. Je ne me suis jamais fait de frayeur mais roulant de plus en plus vite, je me dis que ça risque d'arriver, donc je sors. Je vais voir mon temps, et j'ai encore gagné 2 secondes, ce qui me fait un temps de 1mn10. C'est à ce moment là où les transpondeurs seront récupérés.
Petite pause, on boit encore de l'eau (on a descendu 10L dans la journée) et on y retourne. Cette session sera la dernière et sera magique. C'est simple, j'ai posé le genou dans les deux droits après la ligne droite des stands, dans le double droit et même dans l'AGV (ce virage qui me faisait tellement peur). J'ai réussi à repousser un peu ma limite dans la cassure en la prenant a 139 (ouais, je sais mais j'ai un mono qui a du mal a monter en vitesse, et j'ai un peu du mal avec ce virage, mon poignet coupe les gaz de lui même).
Tiens, le voyant de réserve s'allume, je vais donc rentrer. Ah tiens, le feu rouge aussi. C'est une heureuse coïncidence. Bon, j'apprendrai par la suite que ce feu rouge était dû à une chute d'un gars 15mn avant la fin, c'est con pour lui car sa bécane est foutue mais le bonhomme va bien)
Reste plus qu'à remballer les affaires, se changer, monter les motos, remercier tout le monde et rentrer.
Au final, une super journée, je me suis vraiment régalé. La Duke est géniale sauf en ligne droite où ses 65 poneys sont trop légers. Ça ne m'a pas empêché de bouffer des 1000 et une gex. Et accessoirement une SV ;-)
Mes pneus, des sportsmart, sont super. Je n'ai jamais eu de mauvaise surprise, et malgré leur troisième journée piste (dont une faite par l'ancienne proprio) et 4500 bornes depuis que j'ai la moto, ils sont toujours bons.
Au niveau chiffre, j'ai dû bouffer une vingtaine de litres d'essence, on a fait 10L de flotte a deux, j'ai fait 288.9 km soit à peu près 120 tours, et la Duke a bouffé un peu d'huile
Et j'ai découvert qu’après une journee piste, on pouvait avoir des courbatures aux mollets et aux cuisses
Quick sera aussi de la partie pour la journée.
Comme d'hab, la journée commence la veille (ou même l'avant veille pour moi) avec la préparation des motos et le montage sur remorque. Pour la Duke, on retire les rétros, les fusibles qui ne servent a rien, on met les protèges cale pieds, et on scotch tout ce qui peut casser.
Moto sur la remorque, faut dormir car le réveil sonne à 5h45. Le départ se passe bien (on a juste oublié de fermer le garage, merci le voisin )
On arrive sur place, les premiers ou presque, ce qui fait qu'on a le temps de se poser, de flipper un peu en voyant toutes les bécanes pistes qui arrivent (dont une CR&S de toute beauté, qui ne fait que 60cv mais 120kg tout pleins faits. Le pilote est d'ailleurs super sympa et j'ai tenté de jouer un peu avec lui pendant la journée)
Café et pain au chocolat plus tard, on a le briefing avec une particularité: on ne roulera pas avec la couille de bœuf. Un mec la veille a fait ce qu'on peut appeler de la grosse merde. Il est parti avec deux cylindres sur quatre, malgré un commentaire d'un gars, a pété son moteur après le premier droit et est gentiment rentre en tartinant la piste d'huile. Bilan: des chutes, 2h de perdu la veille et une couille de bœuf pas super praticable. L'orga décide de ne pas prendre de risque et de faire le tracé court.
Les gens étant pas réveillés, on commence notre première session rapidement. On tourne, ça commence a revenir, c'est bon. On se pose un peu et décide de prendre un transpondeur (c'est gratuit et ça donne une idée de l’évolution de la journée). Mes premiers temps sont dans les 1mn16. Pendant la deuxième ou troisième session du matin, mon genou droit racle le bitume sur un des deux droites après la ligne droite des stands. Je suis surpris. Le mec qui me suivait a ce moment là me dit qu'on a cru que je m’étais pris un choc électrique.
Je trouve ma moto un peu légère de l'avant sur les "hautes" vitesses. Ça tombe bien, il y a un stand avec un pro des amortisseurs. Il me propose de baisser l'avant de la moto en remontant la fourche d'un cm. Ça aura un bon résultat, par contre y a intérêt a donner de gros coups de gaz lors des rétrogradages, car il parait que je chasse de l’arrière (en particulier sur l'AGV), même les non motards s'en aperçoivent.
Et je commence à poser le genou. D'abord dans le premier droit puis dans le double droit. Cette sensation est vraiment grisante, sentir le bitume racler le slider.
Plus tard dans la matinée, je demande à un mono de me filer des conseils. Hop, en selle. Je passe devant, roule à mon rythme, puis le mono passe devant. Je descends mon chrono a 1mn12. J'ai tendance à rentrer trop tard (!!!) dans les deux droits après la ligne droite des stands, ma moto manque de watts en ligne droite mais j'ai un bon style bien fluide.
On reroule encore un peu, ce qui fera 4 sessions dans la matinée et 150km.
Pause déjeuner. Il n'y a personne au resto, on boit des litres de flotte. On fait le plein des motos ( le bidon de 12L y est passé ).
Il commence à faire vraiment très très chaud (la température montera à 39 degrés). Quick et moi repartons pour une session mais ni l'un ni l'autre n'arrivons à retrouver les sensations. Mon chrono tombe a 1mn18!!!
On fait une pause et on retente, mais toujours pas. Je me fais quelques frayeurs donc je sors. On fait alors une grosse pause, où on en profite pour rediscuter avec le gars des amortos. Il m'a d'ailleurs convaincu de mettre un bon amorto sur le petit poney (la GPZ) en m'expliquant les différences entre les amorto "pas cher" et les amortos type EMC, Bitubo, etc...
Bon, on a pas tout compris sur le travail des amortos mais c'était intéressant quand même.
On se pose ensuite à l'ombre, pour encore faire baisser la température.
Et on y retourne. Je laisse Quick passer devant, et le gaillard ne se traine pas tant que ça ;-). D'ailleurs, son pneu arrière a bien morflé. Je le double puis décide de ne pas trop attaquer dans les lignes droites pour laisser Quick me rattraper. Et dans la ligne droite des stands, je vois une SV me déboiter. Je me dis "héhé, toi tu veux jouer mon coco" et entre les deux droites suivant, je fais un inter à Quick. Grâce à cette petite pique, je me sens bien d'attaque, et j'enchaine les tours. Je passe de plus en plus vite, soit 10 à 15km/h plus vite dans chaque virage, mon slider racle dans tous les sens. Je suis vraiment bien. Tellement bien que cette session dure plus de 30mn et qu'à un moment je me dis que je vais sortir avant de me sortir. Je ne me suis jamais fait de frayeur mais roulant de plus en plus vite, je me dis que ça risque d'arriver, donc je sors. Je vais voir mon temps, et j'ai encore gagné 2 secondes, ce qui me fait un temps de 1mn10. C'est à ce moment là où les transpondeurs seront récupérés.
Petite pause, on boit encore de l'eau (on a descendu 10L dans la journée) et on y retourne. Cette session sera la dernière et sera magique. C'est simple, j'ai posé le genou dans les deux droits après la ligne droite des stands, dans le double droit et même dans l'AGV (ce virage qui me faisait tellement peur). J'ai réussi à repousser un peu ma limite dans la cassure en la prenant a 139 (ouais, je sais mais j'ai un mono qui a du mal a monter en vitesse, et j'ai un peu du mal avec ce virage, mon poignet coupe les gaz de lui même).
Tiens, le voyant de réserve s'allume, je vais donc rentrer. Ah tiens, le feu rouge aussi. C'est une heureuse coïncidence. Bon, j'apprendrai par la suite que ce feu rouge était dû à une chute d'un gars 15mn avant la fin, c'est con pour lui car sa bécane est foutue mais le bonhomme va bien)
Reste plus qu'à remballer les affaires, se changer, monter les motos, remercier tout le monde et rentrer.
Au final, une super journée, je me suis vraiment régalé. La Duke est géniale sauf en ligne droite où ses 65 poneys sont trop légers. Ça ne m'a pas empêché de bouffer des 1000 et une gex. Et accessoirement une SV ;-)
Mes pneus, des sportsmart, sont super. Je n'ai jamais eu de mauvaise surprise, et malgré leur troisième journée piste (dont une faite par l'ancienne proprio) et 4500 bornes depuis que j'ai la moto, ils sont toujours bons.
Au niveau chiffre, j'ai dû bouffer une vingtaine de litres d'essence, on a fait 10L de flotte a deux, j'ai fait 288.9 km soit à peu près 120 tours, et la Duke a bouffé un peu d'huile
Et j'ai découvert qu’après une journee piste, on pouvait avoir des courbatures aux mollets et aux cuisses