11-04-2015, 17:27
@ Jérôme ; en fait, c'est depuis plus d'un siècle qu'on sait que la géométrie d'une moto est dans sa définition habituelle très imparfaite . 
Le cas du GECO est extrême, puisque Offenstadt a repensé entièrement les liaisons au sol de ses divers prototypes ( il y en a eu d'autres avant celui ci ).
Mais par exemple, le "point faible" le plus évident, énormément documenté de toute moto classique , c'est sa fourche avant .
Primo elle doit assurer tout à la fois le travail de guidage et celui de suspension, , de ce fait elle est constamment surchargée de travail et n'assure qu'imparfaitement son rôle de guidage.
Secundo, puisqu’elle plonge au freinage qu'elle encaisse en majorité, elle modifie toute la géométrie de la machine, les roues se rapprochant l'une de l'autre et le déport variant . Et donc elle perturbe l’équilibre de l'ensemble.
Perso, ça m'a toujours fait marrer que la fourche, cet instrument donc médiocre et imparfait, équipe malgré cela l'immense majorité des motos depuis son invention. Ceci juste parce qu'elle est simple à concevoir et à fabriquer, peu onéreuse et légère de surcroit . Mais de facto c'est un choix technique par défaut !
C'est pourquoi on trouve tant de machines dans l'histoire qui ont essayé d'apporter une réponse à cette équation ; on peut citer les machines à fourche à parallélogramme, les prototypes Elf ou Fior, les BMW Duolever, la surprenante Yamaha GTS ou bien sûr la spectaculaire Bimota Tesi (miam ! ) pour ne citer que les plus célèbres.
Je t'invite si curieux à parcourir le petit dossier ci après , bref mais riche, sur le sujet , c'est très intéressant !
http://www.progecomoto.fr/wp-content/upl....docx1.pdf
Le cas du GECO est extrême, puisque Offenstadt a repensé entièrement les liaisons au sol de ses divers prototypes ( il y en a eu d'autres avant celui ci ).
Mais par exemple, le "point faible" le plus évident, énormément documenté de toute moto classique , c'est sa fourche avant .
Primo elle doit assurer tout à la fois le travail de guidage et celui de suspension, , de ce fait elle est constamment surchargée de travail et n'assure qu'imparfaitement son rôle de guidage.
Secundo, puisqu’elle plonge au freinage qu'elle encaisse en majorité, elle modifie toute la géométrie de la machine, les roues se rapprochant l'une de l'autre et le déport variant . Et donc elle perturbe l’équilibre de l'ensemble.
Perso, ça m'a toujours fait marrer que la fourche, cet instrument donc médiocre et imparfait, équipe malgré cela l'immense majorité des motos depuis son invention. Ceci juste parce qu'elle est simple à concevoir et à fabriquer, peu onéreuse et légère de surcroit . Mais de facto c'est un choix technique par défaut !
C'est pourquoi on trouve tant de machines dans l'histoire qui ont essayé d'apporter une réponse à cette équation ; on peut citer les machines à fourche à parallélogramme, les prototypes Elf ou Fior, les BMW Duolever, la surprenante Yamaha GTS ou bien sûr la spectaculaire Bimota Tesi (miam ! ) pour ne citer que les plus célèbres.
Je t'invite si curieux à parcourir le petit dossier ci après , bref mais riche, sur le sujet , c'est très intéressant !
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