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[ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 13-12-2013
Eh, l'intersaison est maintenant bien entamée, la saison MotoGP 2014 approche, alors pourquoi pas créer dès maintenant le post qui l’accompagnera ?
Ceci fait, j'ouvre le bal avec un premier sujet, une traduction d'une intéressante interview de Jeremy Burgess dans une revue espagnole centrée sur le GP .
Et les espagnols, avec le plus gros sponsor de la catégorie + des champions dans toutes les disciplines, ils en causent en connaissance de cause du sport moto !
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![[Image: pqy9.jpg]](http://imageshack.us/photo/my-images/89/pqy9.jpg/)
Aujourd'hui, dans la revue papier Solomoto (malheureusement introuvable hors d'Espagne) une très intéressante analyse de la saison de Valentino Rossi basée, entre autre, sur plusieurs discussions avec le même Jeremy Burgess; absolument indispensable pour comprendre le divorce entre les deux hommes!
Tout en sachant très bien que s'attaquer au mythique Valentino Rossi va lui valoir nombre de critiques, l'auteur part d'un évident constat d'échec en 2013, surtout par rapport aux ambitions du champion italien, et analyse tout d'abord les deux supputations généralement fournies comme explications:
- Rossi est trop vieux.
- Rossi a trouvé chez Yamaha une moto conçue pour Lorenzo.
Concernant la première hypothèse, il est indéniable que Rossi, qui aura 35 ans en début de saison prochaine, atteint un âge supérieur aux champions titrés des 15 dernières années (Mick Doohan a été tiré à 33 ans en 1998).
La parole est alors donnée à Aspar Martinez: "quand tu es jeune, tu peux gagner avec n'importe quoi, Quand tu es plus mûr, il te faut une bonne moto. Et quand tu es en fin de carrière, tu dois être entouré par les meilleurs, et que tout aille à la perfection, pour avoir des opportunités."
Les partisans de la théorie de l'âge considèrent donc que 2009, malgré son titre, marque le début du déclin de Valentino Rossi en considérant qu'il n'était alors déjà plus le plus rapide en piste. Exemple concret, Barcelone, où Rossi gagne plus par ruse que par vitesse.
Mais si en 2009, Valentino Rossi parvient encore à "sauver les meubles", en 2010 il ne peut plus masquer la réalité, face à un Jorge Lorenzo en pleine spirale ascendante. Le Majorquin gagne deux des trois premières courses, puis Rossi se casse la jambe au Mugello, le mettant à pieds pour la première fois de sa carrière.
2011 et 2012 furent deux années en enfer, et 2013 vit Rossi réintégrer Yamaha dans une position psychologiquement acceptée de second pilote, du moins en apparence puisque Valentino était convaincu de rapidement reprendre la main sur son coéquipier. On a vu que ce fut loin d'être le cas...
Autre argumentation, le côté technique.
Quand Rossi est remonté sur la Yamaha 2013, il a trouvé une moto très éloignée de ce qu'il avait laissé deux années plus tôt.
Son erreur a été de croire que la raison en était uniquement parce qu'elle avait été développée par et pour Lorenzo. Comme le reporte Jeremy Burgess, Rossi a alors immédiatement pris la décision de "remettre les choses en ordre" et de modifier la moto pour qu'elle devienne SA moto. Contre l'avis de Burgess, il a entrepris de transformer la M1 2013 en M1 2009... et s'est heurté à un mur.
Tout d'abord parce que, effectivement, l'équilibre de la moto correspondait au pilotage de Lorenzo, le plus fluide du plateau, mais surtout parce que le pilotage de Rossi, et donc ses réglages ,ne fonctionnent plus avec le nouveau pneu Bridgestone introduit en 2012.
Jusqu'à San Marino, selon Jeremy Burgess, Rossi s'est entêté à régler sa moto comme en 2009, contre l'avis de l'Australien, et ce n'est que 5 Grand Prix avant la fin de saison, soit "à partir d'Aragon, qu'il s'est décidé à piloter la moto qu'il devait piloter, et non la moto qu'il aimerait piloter.
Beaucoup de choses avaient changé durant la période où il n'était plus chez Yamaha et en particulier à la façon de piloter le nouveau Bridgestone avant. La mise au point que nous utilisions en 2008, 2009 et 2010 ne fonctionnait pas avec ces pneus. Probablement, il nous a fallu trop de temps pour arriver à une réponse satisfaisante.
L'introduction du nouveau pneu est survenu quand nous étions chez Ducati. En fait, le pneu proposé par Bridgestone ne lui convenait pas bien, mais comme nous étions chez Ducati, cela importait peu car les problèmes que nous rencontrions là-bas étaient supérieurs à celui du pneu. En définitive, Valentino a voté en faveur du pneu, comme la majorité des autres pilotes."
Pour rappel, seuls Pedrosa et Stoner se sont opposés, en vain, à ce nouveau pneu.
"C'est sûr, mais eux furent capables d'adapter leur moto à ce pneu. Mais dans notre cas, quand nous tentions de régler la moto comme nous le faisions avant d'aller chez Ducati, nous n'étions simplement pas capables d'être rapidement compétitifs. Ok, si, nous étions bons dans la partie finale des courses, mais pas aux entraînements ni durant les premiers tours."
Ces propos éclairent la majorité des performances de Valentino Rossi durant cette saison 2013; qualifications un ton en-dessous des meilleurs puis rythme de course, après les premiers tours, très proches des leaders.
Et cela renvoie également à la confidence de Rossi à Alexandre Barros à Barcelone, qualifiant Pedrosa, Lorenzo et Marquez de "fous" en faisant allusion à leur capacité à se mettre sur un rythme maximum dès les premiers virages. Mais cela est dorénavant du passé.
Depuis, le déclic d'Aragon a commencé à porter ses fruits mais a également engendré de nouveaux problèmes, comme on l'a vu à Sepang. Sur un de ses circuits favoris, Valentino Rossi réussit à se qualifier en seconde position, mais ne peut tenir le rythme en course, à cause de freins défaillants.
Jeremy Burgess commente: "après quatre tours, la température des freins s'est évanouie (ndlr : probable coquille du journaliste. La température a tellement monté que les freins se sont évanouis). Dans cette situation, il s'est vu contraint de relâcher un peu et, à partir de là, il a perdu le contact avec le groupe de tête.
La solution a cette situation est qu'il n'aurait pas dû passer quatrième au premier tour: si tu te qualifies second, tu dois rester second. Quand tu es dans une situation de compétition extrême, en attaquant au maximum dès le début, une grande partie de la moto fonctionne très près de la limite. Tu ne peux pas gaspiller de l'énergie en récupérant des positions que tu as perdues. Ceci est quelque chose que la nouvelle génération fait apparemment très bien, ils sont très rapides lors des premiers tours."
Comme on le constate, le regard de Jeremy Burgess est sans animosité envers son ex-pilote, mais également sans concession. Il remet clairement en cause à la fois l'approche stratégique de Valentino Rossi jusqu'à Saint Marin, puis les capacités de ce dernier à suivre Lorenzo et Pedrosa, voire Marquez, durant les premiers virages.
Dès lors, le nonuple champion du monde, sûr de lui et de ses capacités, ne pouvait que se séparer de son ami de longue date.
Deux visions qui s'affrontent, mais qui a raison? La réponse en 2014.
RE: [ MOTO GP 2014 ] - shef - 13-12-2013
Interessant.
Je ne vois pas du tout Rossi redevenir champion. Peut-etre gagner 1 ou 2 GP, mais guere plus
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 13-12-2013
+1 . Hélas .
RE: [ MOTO GP 2014 ] - jTAG - 13-12-2013
ATTENTION SPOIL
Lorenzo remporte le titre de champion du monde 2014 en catégorie reine, après une course folle contre Marquez, Jorge arrache le titre. Il annonce être très fière de sa saison et du travail réalisé auprès de yamaha.
FIN DU SPOIL
Voila c'était une belle saison !!!
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 13-12-2013
Madame Irma me dit au contraire ;
> que Lorenzo sera éloigné des plateaux durant 6 mois pour un ongle incarné au petit doigt mal soigné ( contracté en raclant trop fort les vibreurs de la main droite durant la saison précédente ).
> que Marquez après sa dépression post-titre de 2013 mal digéré a fini par se retirer dans un ashram et se reconvertit actuellement en héliciculteur.
> et que Pedrosa est devenu le pilote officiel de la tondeuse Honda de 110 CH sur les pit lanes, il parvient déjà à tondre une hectare/minute aux essais libres.
Du coup, c'est De Puniet, au départ venu en wild card pour deux GP sur un proto Suzuki Burgman 1000RR , qui est champion du monde 2014 . ( au passage, quel dépassement dans le corkscrew à Laguna Seca sur la Yamaha Tmax R1 de Rossi, qui lui aura disputé le titre jusqu'au bout de la saison ! )
Et désolé aussi pour le spoil .
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Vilbrekin - 13-12-2013
C'est malin de nous pourrir la saison comme ça !
Ceci dit, très intéressant le premier article.
RE: [ MOTO GP 2014 ] - jTAG - 21-03-2014
bon bon bon je déterre un peu car ça reprend !
j'ai maté les essai hier et tout à l'heure. Le classement est tout bizarre.
hâte de voir les qualif demain et surtout la course dimanche pour voir un début de réelle mise en place, parce que là je suis complétement largué.
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 21-03-2014
Oui, les essais pré saison étaient du même acabit. Déroutants, difficiles à interpréter, surtout en l'absence de Marquez.
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 22-03-2014
A quelques heures du premier GP de la saison, quelques chiffres pour les amateurs de stats . Inutiles donc indispensables !
MotoGP 2014 : Les chiffres légendaires avant le GP de Losail … ( © motoservices.com , je précise ! )
La Dorna vient de sortir quelques statistiques historiques avant le premier GP de la saison qui aura lieu dimanche soir à Losail, au Qatar en nocturne. Et comme pratiquement 100% des amateurs de compète, certains chiffres m’ont scotché, c’est le pourquoi du truc d’ailleurs. Sacrées statistiques !
C’est marrant, comme beaucoup de mes amis, j’ai été nul en maths au lycée (en faisant au passage la fortune du café du coin où se trouvait un flipper, bien plus marrant que d’aller en cours… ). Et quand je suis devenu grand, enfin, un peu, un passionné de moto reste un gosse à vie, j’ai commencé à faire du calcul mental qui aurait épaté Archimède et Newton pour connaître en temps réel les différences en millièmes de seconde entre deux pilotes, ou pour les moyennes au tour, et plus tard, pour faire la nav en rallye raid et en avion, une autre de mes passions… Et je suis entré dans le monde des GP, donc celui des statistiques… Dans ce domaine, la F1 est leader avec des détails qui finissent par faire ch… en fait, comme tout ce qu’est devenu cette discipline d’ailleurs.
Dans le monde de la moto, on est toujours dans l’émotion, et les chiffres parlent vraiment. Voici ceux qui sont livrés à l’aube de cette année en théorie prometteuse. Très prometteuse.
Les stats… telles quelles… avec le cas échéant un commentaire ou deux en italiques…
249 – Honda n’est plus qu’à une victoire qui lui permettra de devenir le premier constructeur de l’histoire de la catégorie MotoGP/500 à atteindre les 250 victoires ! (NDLR… Honda qui menace de se retirer des GP si on l’oblige à courir en 2016 avec l’ECU Magneti Marelli…Bon, ils ont une année pour passer le cap des 250, ça va le faire… Après, on verra bien, on espère qu’ils seront toujours là mais… )
112 – Vainqueur à Valence lors de la dernière manche de la saison 2013, Jorge Lorenzo est monté sur le podium pour la 112ème fois de sa carrière, toutes catégories confondues, égalant ainsi Mike Hailwood. Seuls cinq pilotes ont fait plus de podiums que lui : Valentino Rossi (183), Giacomo Agostini (159), Angel Nieto (139), Dani Pedrosa (125) et Phil Read (121). (Et ce record de Rossi ne sera probablement jamais battu, quoiqu’un record soit fait pour ça…)
52 – A Valence 2013, cette victoire était 52ème de la carrière de Lorenzo. Il compte désormais le même nombre de victoires que Phil Read. Seuls cinq pilotes ont davantage de victoires à leur palmarès : Giacomo Agostini (122), Valentino Rossi (106), Angel Nieto (90), Mike Hailwood (76) et Mick Doohan (54). (Même remarque que ci-dessus, les records d’Agostini dans ce domaine ne seront jamais battus, il a en plus gagné 10 fois le TT de l’Île de Man.)
35 – A 35 ans et 35 jours dimanche prochain au Qatar, Valentino Rossi sera le Champion du Monde de la catégorie reine le plus âgé à participer à une course de la catégorie 500/MotoGP, après Giacomo Agostini en 1977. (Ago est né en juin 1942, il avait donc 35 ans et quelques mois à la fin de sa dernière saison en 1977. Ce record là va être battu, enfin c’est tout ce qu’on souhaite à « Vale », avec en plus des victoires !)
33 – En prenant la dixième place de la dernière manche de la saison Moto2™ 2013, Dominique Aegerter prolongeait son incroyable série avec 33 courses consécutives finies dans les points.
Le dernier résultat blanc du Suisse remonte à sa dix-huitième place au GP du Qatar de 2012.
S’il se classe dans le Top 5 ce week-end, le pilote du team Technomag-carXpert égalera le record absolu du plus grand nombre de courses consécutives finies dans les points, établi par Luca Cadalora avec 34 résultats dans les points en 250cc entre 1990 et 1992. (Justice est rendue à ce pilote dont on ne parle pas assez… Je dirais bien qu’il est réglé comme un coucou suisse mais on lui a fait le coup un petit milliard de fois…)
28 - Andrea Dovizioso fêtera son 28ème anniversaire dimanche à Losail. (Et pour fêter ça des podiums en vue ? « Forse », peut-être… Forza Andrea !)
20 – Les Espagnols ont remporté les 20 dernières courses, dans les trois catégories.
Il s’agit de la plus longue série de victoires remportées par une nation en Grand Prix.
La dernière victoire non-espagnole remonte est celle de Scott Redding en Moto2™ à Silverstone l’an dernier. (Là mes camarades, c’est Azincourt à répétition ! Ou plus exactement Baylen, d’où Napoléon s’est fait sortir à coups de pieds au c… par les Espagnols… Et en plus c’est au niveau mondial ! En France, on n’est pas vraiment un pays de pilotes de vitesse, mais on imagine un pays habitué aux titres comme l’Italie, panne sèche de victoires et de titres depuis une éternité…Pour trouver des titres non espagnols, il faut remonter à Sandro Cortese (Allemagne) en Moto3 en 2012, à Stoner (Australie) en MotoGP et Bradl (Allemagne) en Moto2 en 2011, et Rossi (Italie) en MotoGP en 2009 ! Le dernier titre français en GP de vitesse est celui de Mike di Meglio en 125 en 2008. )
11 – Losail accueille ce week-end son onzième Grand Prix et sa septième épreuve en nocturne.
Yamaha compte cinq victoires au Qatar, Ducati trois et Honda deux.
8 – Le Circuit International de Losail accueille la manche d’ouverture du Championnat du Monde MotoGP™ pour la huitième fois depuis 2007.
5 – Les deux pilotes ayant connu le plus de succès à Losail s’y sont imposés cinq fois chacun : Casey Stoner (4 en MotoGP™, 1 en 250cc) et Jorge Lorenzo (2 en MotoGP™, 2 en 250™ et 1 en 125cc)
3 – Jorge Lorenzo a remporté les trois dernières manches de la saison MotoGP™ 2013 et pourrait ce week-end s’imposer pour la quatrième course consécutive pour la première fois de sa carrière en Grand Prix.
2 – A l’issue des quatre premières saisons de la catégorie Moto2™, seuls deux pilotes ont terminé chacune des 68 courses qui ont lieu : Dominique Aegerter et Simone Corsi. (Bon, c’est bien, on aura parlé deux fois d’Aegerter, ce qui prouve à quel point il en veut ! Quant à Corsi, il fera partie de la guerre civile que sera évidemment le Moto2 cette année, il roule dans le team NGM. En 2013, Aegerter a fini cinq au général, Corsi onze).
GP du Qatar dimanche 23 mars, Moto3 à 17 heures, Moto2 à 18h20, MotoGP à 20 heures "French Time"
RE: [ MOTO GP 2014 ] - Le Chel - 22-03-2014
Et une pensée perso au vu des essais :
Avec les modifications de dernière minute dans les catégories, et les derniers passe-droits accordés à la catégorie Open - et donc entre autres à Ducati tout spécialement - la DORNA prend à la chaîne de funestes décisions, du genre de celles qui déroutent tout un paddock, créent des avantages anormaux à quelques-uns, et risquent d'en inciter d'autres à claquer la porte .
La seule et unique bonne raison de créer une catégorie CRT naguère, maintenant transformée en catégorie Open, c'est de remplir la grille grâce à des coûts réduits pour les équipes non-usine.
Sauf que là, les dernières évolutions de réglementation adoptées à la hussarde font que ;
> primo les Open paraissent bénéficier d'un avantage bien trop considérable, très mal jaugé ! Lorsque au premier GP de l'année les motos Factory sont à près d'une seconde au tour derrière les Open aux essais, on est dans du délire ....
> secundo les Open sont-elles bien des catégories à coût maitrisé ? A en juger par les résultats, et surtout par le choix fait de Ducati d'intégrer en dernière minute ladite catégorie , non .
Opinion perso, mais quelle connerie de les y avoir autorisés de cette façon, il est évident qu'on leur offre sur un plateau le meilleur des deux mondes ; la réglementation plus souple des Open ET les moyens d'un très gros team Factory
. Et l'apparition "miraculeuse" d'un nouveau système électronique Magneti-Marelli juste au bon moment pour faire que le principal avantage des teams usine ( les réglages pointus des machines ) tombe à l’eau est juste lamentable.
Comment empêcher maintenant que les autres constructeurs ne se sentent floués ? Comment croire à l'équité des compétiteurs après ça ?
Yamaha parait avoir compris au quart de tour où était le loup, et choisit aussi de se préparer à ruser avec ses teams satellites . Au risque de se suicider pour son équipe Factory en première moitié de saison, je ne sais pas si c'est bien futé de leur part . Ni si Lorenzo et Rossi apprécieront.
Mais Honda, comme d'hab' trop sûr de son poids, est en train de se faire flouer et risque fort de manifester son mécontentement d'une façon qui pourrait torpiller le MotoGp ....
Le leader mondial, on aime ou pas mais force est de constater que par leur présence, leur palmarès, leur implication totale dans la catégorie , leurs sponsors, ils sont incontournables . Ils sont même , et ce depuis des décennies LE moteur de la discipline, n'en déplaise aux autres.
Je m'attends du coup à une saison possiblement spectaculaire dans ses résultats, mais au risque de creuser la tombe d'une discipline aimée.
L'exemple est là, juste à coté ; la catégorie Superbike, incontournable il y a peu, est aujourd'hui exsangue, sous exposée, en manque de sponsors , de visibilité et d'équipes, juste parce qu'à force de tripatouiller les réglementations à la barbare on a dégoûté la moitié au moins des acteurs de la discipline.