11-08-2013, 20:32
Ça fait longtemps qu'on n'a pas râlé ici contre les mesures tout répressives en matière de vitesse , vous ne trouvez pas ? Moi, ça me manque un peu .
Alors je vous propose une lecture instructive, tirée d'une archive du Huffington Post en 2012. Mais hélas plus que jamais d'actualité.
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PRÉTENDANT "SAUVER NOS VIES" SUR LES ROUTES, L'ÉTAT NOUS TUE POUR DE L'ARGENT
05/01/2012
I-Sarkozy poursuit la politique répressive de ses prédécesseurs la veille des élections !
En ce début janvier de l'an 2012, le gouvernement de Nicolas Sarkozy affiche son objectif prioritaire : "passer sous la barre des 3.000 morts sur les routes en 2012". Des décisions drastiques seraient même prises dans ce sens aujourd'hui même en Conseil des Ministres. Gros investissement en radars embarqués dans des voitures et moto banalisées, implantation de 400 radars fixes supplémentaires, lourdes amendes contre les automobilistes pris à utiliser des logiciels communautaires d'aides à la conduite avec signalement des radars (style Icoyote, acceptés jusqu'à présent), quadruplement de l'amende pour téléphone au volant ou pour franchissement de la bande d'arrêt d'urgence, éthylotests devenus obligatoires dans tous les véhicules, sinon... amendes !
Des amendes, toujours des amendes ! L’État ne sait faire que ça depuis plus de trente ans, frapper les citoyens pour d'obscurs délits tout en escamotant ce qui est de son devoir et pour lequel nous cotisons tous par nos impôts : l'amélioration des routes et la disparition des points noirs routiers mortels. Ce sont pourtant deux mesures qui réduiraient indiscutablement le nombre de morts sans passer par la répression et qui recueilleraient l'adhésion générale.
L'État entend faire supporter de nouveaux efforts prétendument sécuritaires par les citoyens, qui ne lui demandent rien, refusant d'assumer son rôle et nos impôts pour ce qu'on lui réclame à corps et à cris : l'amélioration des voies de circulation. Cette répression, constamment voulue par Nicolas Sarkozy bien avant sa présidence, exaspère même son camp qui s'en plaint ouvertement. Citons Yves Albarello, député UMP de Seine-et-Marne : "Le gouvernement est dans sa bulle, sourd aux attentes de milliers de français" ou Jean Auclair, député UMP de la Creuse : "On est foutu" (pour les élections de 2012...) qui réagissaient déjà à la décision de retirer les panneaux de signalisation des radars en mai 2011.
Pourquoi Nicolas Sarkozy continue-t-il dans cette voie suicidaire ? Parce qu'il soigne une certaine clientèle, celle qui l'a fait élire en 2007, espérant que le reste de la population ne va pas le remarquer...
II - La répression routière, un procédé qui tue au lieu de sauver
Regardez cette courbe de la Sécurité Routière :
Comme on le voit, de 1972 à 2008 la tendance est à la baisse constante de la mortalité, avec des soubresauts mortels qui vont justement être analysés plus loin. Cette baisse est due à un ensemble de facteurs en constante amélioration : état des routes, véhicules de plus en plus sûrs, de moins en moins de conducteurs du dimanche, circulation de plus en plus dense obligeant à une attention accrue et à de petites vitesses (en 2002, 29 tués pour un million d'habitants dans les Hauts-de-Seine et 292 en Ariège, un des départements les moins peuplés).
La courbe montait jusqu'en 1972, puis de 1972 à 1974, elle chute presque verticalement, grâce aux 50 % de morts évités par l'installation progressive de la ceinture dans les voitures. La ceinture solidarise l'occupant au véhicule : "en cas de choc la force de retenue est de 50 kg avec les bras, 150 kg avec les jambes et de 3 tonnes avec la ceinture de sécurité" (Saser). Les Français l'ont si bien compris que la quasi-totalité boucle sa ceinture avant de partir (97 % en 2007), privant nos gendarmes et nos policiers de ressources en amendes de ce côté-là.
Sur le plan politique, il est essentiel de noter que l'obligation du port de la ceinture fut décidée sous le Président Pompidou, le meilleur président que nous ayons eu, auquel a succédé Giscard en 1974, celui qui a initié tous les travers politiques dont la France souffre aujourd'hui (déficit budgétaire, inflation des administrations, Europe élargie à la Grèce, 1 million de chômeurs, corruption, etc.). Depuis 1974... eh bien nous allons justement voir !
Qu'a-t-il bien pu se passer en 1974 qui inverse si brutalement la tendance ? Inutile de chercher loin : le seul facteur nouveau et brutal de cette année-là sur nos routes, c'est la généralisation de la limitation de vitesse, qui se traduit par la généralisation des contrôles policiers. La mortalité remonte dramatiquement pendant 3 ans !
En 1977 elle reprend une pente baissière, coïncidant probablement avec la fin de la répression.
En 1978, rebond durable de la mortalité. Elle coïncide avec la loi du 12 juillet 1978 qui institue des contrôles renforcés de l'alcoolémie. La répression s'abat de nouveau sur les routes et va tuer de l'automobiliste pendant 5 ans ! La baisse reprend vers 1983.
En 1987, double rebond : c'est la loi du 10 juillet 1987 "renforçant les sanctions en cas d'alcoolémie dépassant le taux légal" : le nombre de morts augmente pendant 3 ans.
En 1992 : pallier. La courbe des tués cesse de baisser pendant 1 an. Cause probable : institution du permis à points en juillet 2012...
En 1997, promulgation de la dernière loi répressive sur l'alcoolémie, qui fixe le taux maximum admissible à 0,5 g O/OO. Nouveaux renforcements des contrôles sur les routes ...et augmentation des morts pendant 2 ans !
En 2000, possibilité de retrait immédiat du permis en cas d'excès de vitesse dépassant 40 km/h et renforcement des contrôles : hausse du nombre des morts pendant un an. En 2002, la baisse reprend. C'est l'année où la sécurité routière est confiée à Nicolas Sarkozy...
Décembre 2003, tassement de la baisse puis remontée brutale fin 2004 (voir la courbe ONISR plus bas). La cause ? Installation des premiers radars automatiques en novembre 2003 ! Et non en novembre 2005 comme la courbe ONISR veut le faire accroire afin de dissimuler la concordance avec l'augmentation de la mortalité !
La leçon est claire : chaque fois qu'une vague de répression policière se répand sur les routes ou que l'automobiliste se sent menacé dans son droit à conduire, le nombre d'automobilistes tués augmente. Pourquoi ? Parce que c'est le moment où les conducteurs sont contraints de respecter à la lettre une limitation de vitesse antinaturelle. Une vitesse trop basse endort l'attention et cause la somnolence. Et la somnolence est devenue, et de loin, le 1er facteur de mortalité sans que l'État ne le fasse savoir :
III - un arsenal législatif qui tue les Français en parfaite connaissance de cause !
Ne croyez surtout pas que l’État et nos fonctionnaires de la Sécurité Routière ignorent les effets mortels de leur législation ! Depuis Giscard et la criminalisation de la vitesse destinée à remplir les caisses, ils ont eu le temps de remarquer les conséquences mortelles de la répression routière. Vous voulez une preuve ? Ils falsifient les courbes ! Regardez cette autre courbe de la mortalité routière, produite par un comité interministériel du gouvernement Chirac :
La remontée de la mortalité en 1974 due à la limitation de vitesse a disparu. La décroissance de la mortalité depuis 1972 due au port de la ceinture a disparu. Le comité interministériel fait circuler un graphique mensonger où la décroissance de 1972 est expliquée par les deux facteurs mélangés... la limitation de vitesse en tête ! Nous sommes bien assassinés en toute connaissance de cause... Une autre preuve ? Regardez maintenant cet autre graphique de 2008 où les dates des lois sont déplacées pour ne pas coïncider avec les rebonds de mortalité, où aucune explication n'est fournie à l'inversement de tendance de 1972...
(Source : ONISR - La Sécurité routière en France 2008).
Il est prouvé scientifiquement que la vitesse en elle-même ne tue pas. C'est l'inattention qui tue. Au contraire, la vitesse sauve des vies car elle oblige à davantage d'attention de la part du conducteur. Dans son numéro de septembre 1991, Science et Vie publiait un long article intitulé "Non, la vitesse ne tue pas !". Vu certaines réactions indignées, la revue sortit un second article en novembre 1991 qui répondait aux objections et confirmait fermement le premier. Citons aussi la fameuse expérience de l'État du Montana aux États-Unis, qui institua pendant 4 ans la vitesse libre sur autoroute de 1995 à 1999, contrairement à tous les autres états américains. Le nombre des morts chuta à un niveau "historiquement bas". Le Congrès (les députés américains) s'en émut et décida que cette mesure était "inconstitutionnelle" ! Le Montana fut contraint de rétablir en 2000 la répression. Le nombre de morts augmenta aussitôt de 43 % ! Vous croyez que les politiciens revinrent sur leur décision ? Non... Là-bas aussi, les élus tuent leurs concitoyens pour de l'argent.
IV - DEPUIS bientôt 40 ANS, l’État invente des délits pour nous racketter et tant pis si ça nous tue !
Depuis 1974, nos présidents sont issus de l'administration. De Gaulle était militaire, Pompidou professeur (mais il est le seul à avoir aussi dirigé des entreprises), Giscard est énarque et polytechnicien, Chirac est énarque, Mitterrand écumait les postes dans les ministères de la 4ème et la 5ème républiques. Quant à Sarkozy, le seul non-fonctionnaire, c'est un avocat devenu rapidement politicien allié de fait de la haute administration, qui l'a remercié en le portant au pouvoir. Il était visiblement chargé de faire passer de force la constitution européenne refusée par les Français (élaborée comme par hasard par Giscard !), ce qu'il a fait à peine élu en la rebaptisant "traité" (voyez cet article PRÉSIDENTIELLES ET CONSTITUTION EUROPÉENNE: REFLETS DE LA TYRANNIE). Or, cette constitution a pour objectif de créer une confédération européenne apolitique, donc seulement pilotable par ...des fonctionnaires ! Pour tromper son monde, il s'est fait élire sur la promesse de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, pour pouvoir réduire les impôts. Une fois élu, il s'est immédiatement occupé d'augmenter les uns et les autres !
Ces présidents-là ne savent pas gérer un Etat, faute d'avoir jamais rien géré avant d'arriver au pouvoir. Ils font de la politique politicienne : ils privilégient une clientèle. Et bien entendu celle à laquelle ils appartiennent : la fonction publique. D'où la croissance permanente du nombre de fonctionnaires et d'agents payés par les pouvoirs publics en France et leurs revenus bien supérieurs à la moyenne nationale. Aujourd'hui, ils sont 7 millions à être rémunérés par l'Etat, soit le quart de la population active. Leurs patrons ce sont les "hauts-fonctionnaires". Des super-diplômés bombardés patrons de services de l'Etat dès la sortie de l'école, qui n'ont jamais mis le pied sur le terrain, jamais travaillé en entreprise, qui méprisent le privé faute d'avoir le courage d'y avoir fait leurs classes comme Pompidou, qui détestent les patrons dont ils jalousent la compétence. Leur incapacité est inscrite dans leur CV mais c'est eux qui dirigent, c'est eux notre "élite"...
Ces 7 millions coûtent cher ! Il faut financer leurs salaires, les charges, leurs excès et leurs erreurs, le tout en permanente augmentation. Sans parler de la capacité de nuisance d'un grand nombre d'entre eux - proportionnelle à leur pouvoir - sur la progression de notre économie, donc de notre niveau de vie ! Nos présidents-fonctionnaires ne savent pas gérer un Etat : "en France, depuis 1975, le budget de l'État est chaque année déficitaire" (Wikipédia). Comme par hasard... depuis Giscard ! Faute d'intelligence, ils ont toujours retenu la solution bête pour remplir les caisses de l'État : ils puisent de force l'argent dans les poches des Français et des entreprises. D'où cette augmentation constante des impôts, des taxes, de la TVA, la réduction des "niches" et les services de l'État qui deviennent payants, que l'on constate sous Sarkozy comme sous ses prédécesseurs. Mais le citoyen renâcle devant cette accumulation de prélèvements obligatoires ! Alors, on crée des lois... Des lois qui inventent des délits. Des lois impossibles à respecter. Ces lois vont générer une pluie de sanctions donc du cash !
L'irresponsabilité est l'un des attributs du fonctionnaire comme du politique et ils y tiennent tous les deux. Que la répression tue, quelle importance pour eux, si l'argent rentre ?
La France est bien une tyrannie... A nous maintenant de faire de la répression ! Profitons des élections présidentielles dans quatre mois. Il suffit de ne pas choisir un candidat issu de la fonction publique mais un candidat qui s'oppose à ce système qui nous tue sans vergogne depuis 36 ans...
Alors je vous propose une lecture instructive, tirée d'une archive du Huffington Post en 2012. Mais hélas plus que jamais d'actualité.
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PRÉTENDANT "SAUVER NOS VIES" SUR LES ROUTES, L'ÉTAT NOUS TUE POUR DE L'ARGENT
05/01/2012
I-Sarkozy poursuit la politique répressive de ses prédécesseurs la veille des élections !
En ce début janvier de l'an 2012, le gouvernement de Nicolas Sarkozy affiche son objectif prioritaire : "passer sous la barre des 3.000 morts sur les routes en 2012". Des décisions drastiques seraient même prises dans ce sens aujourd'hui même en Conseil des Ministres. Gros investissement en radars embarqués dans des voitures et moto banalisées, implantation de 400 radars fixes supplémentaires, lourdes amendes contre les automobilistes pris à utiliser des logiciels communautaires d'aides à la conduite avec signalement des radars (style Icoyote, acceptés jusqu'à présent), quadruplement de l'amende pour téléphone au volant ou pour franchissement de la bande d'arrêt d'urgence, éthylotests devenus obligatoires dans tous les véhicules, sinon... amendes !
Des amendes, toujours des amendes ! L’État ne sait faire que ça depuis plus de trente ans, frapper les citoyens pour d'obscurs délits tout en escamotant ce qui est de son devoir et pour lequel nous cotisons tous par nos impôts : l'amélioration des routes et la disparition des points noirs routiers mortels. Ce sont pourtant deux mesures qui réduiraient indiscutablement le nombre de morts sans passer par la répression et qui recueilleraient l'adhésion générale.
L'État entend faire supporter de nouveaux efforts prétendument sécuritaires par les citoyens, qui ne lui demandent rien, refusant d'assumer son rôle et nos impôts pour ce qu'on lui réclame à corps et à cris : l'amélioration des voies de circulation. Cette répression, constamment voulue par Nicolas Sarkozy bien avant sa présidence, exaspère même son camp qui s'en plaint ouvertement. Citons Yves Albarello, député UMP de Seine-et-Marne : "Le gouvernement est dans sa bulle, sourd aux attentes de milliers de français" ou Jean Auclair, député UMP de la Creuse : "On est foutu" (pour les élections de 2012...) qui réagissaient déjà à la décision de retirer les panneaux de signalisation des radars en mai 2011.
Pourquoi Nicolas Sarkozy continue-t-il dans cette voie suicidaire ? Parce qu'il soigne une certaine clientèle, celle qui l'a fait élire en 2007, espérant que le reste de la population ne va pas le remarquer...
II - La répression routière, un procédé qui tue au lieu de sauver
Regardez cette courbe de la Sécurité Routière :
Comme on le voit, de 1972 à 2008 la tendance est à la baisse constante de la mortalité, avec des soubresauts mortels qui vont justement être analysés plus loin. Cette baisse est due à un ensemble de facteurs en constante amélioration : état des routes, véhicules de plus en plus sûrs, de moins en moins de conducteurs du dimanche, circulation de plus en plus dense obligeant à une attention accrue et à de petites vitesses (en 2002, 29 tués pour un million d'habitants dans les Hauts-de-Seine et 292 en Ariège, un des départements les moins peuplés).
La courbe montait jusqu'en 1972, puis de 1972 à 1974, elle chute presque verticalement, grâce aux 50 % de morts évités par l'installation progressive de la ceinture dans les voitures. La ceinture solidarise l'occupant au véhicule : "en cas de choc la force de retenue est de 50 kg avec les bras, 150 kg avec les jambes et de 3 tonnes avec la ceinture de sécurité" (Saser). Les Français l'ont si bien compris que la quasi-totalité boucle sa ceinture avant de partir (97 % en 2007), privant nos gendarmes et nos policiers de ressources en amendes de ce côté-là.
Sur le plan politique, il est essentiel de noter que l'obligation du port de la ceinture fut décidée sous le Président Pompidou, le meilleur président que nous ayons eu, auquel a succédé Giscard en 1974, celui qui a initié tous les travers politiques dont la France souffre aujourd'hui (déficit budgétaire, inflation des administrations, Europe élargie à la Grèce, 1 million de chômeurs, corruption, etc.). Depuis 1974... eh bien nous allons justement voir !
Qu'a-t-il bien pu se passer en 1974 qui inverse si brutalement la tendance ? Inutile de chercher loin : le seul facteur nouveau et brutal de cette année-là sur nos routes, c'est la généralisation de la limitation de vitesse, qui se traduit par la généralisation des contrôles policiers. La mortalité remonte dramatiquement pendant 3 ans !
En 1977 elle reprend une pente baissière, coïncidant probablement avec la fin de la répression.
En 1978, rebond durable de la mortalité. Elle coïncide avec la loi du 12 juillet 1978 qui institue des contrôles renforcés de l'alcoolémie. La répression s'abat de nouveau sur les routes et va tuer de l'automobiliste pendant 5 ans ! La baisse reprend vers 1983.
En 1987, double rebond : c'est la loi du 10 juillet 1987 "renforçant les sanctions en cas d'alcoolémie dépassant le taux légal" : le nombre de morts augmente pendant 3 ans.
En 1992 : pallier. La courbe des tués cesse de baisser pendant 1 an. Cause probable : institution du permis à points en juillet 2012...
En 1997, promulgation de la dernière loi répressive sur l'alcoolémie, qui fixe le taux maximum admissible à 0,5 g O/OO. Nouveaux renforcements des contrôles sur les routes ...et augmentation des morts pendant 2 ans !
En 2000, possibilité de retrait immédiat du permis en cas d'excès de vitesse dépassant 40 km/h et renforcement des contrôles : hausse du nombre des morts pendant un an. En 2002, la baisse reprend. C'est l'année où la sécurité routière est confiée à Nicolas Sarkozy...
Décembre 2003, tassement de la baisse puis remontée brutale fin 2004 (voir la courbe ONISR plus bas). La cause ? Installation des premiers radars automatiques en novembre 2003 ! Et non en novembre 2005 comme la courbe ONISR veut le faire accroire afin de dissimuler la concordance avec l'augmentation de la mortalité !
La leçon est claire : chaque fois qu'une vague de répression policière se répand sur les routes ou que l'automobiliste se sent menacé dans son droit à conduire, le nombre d'automobilistes tués augmente. Pourquoi ? Parce que c'est le moment où les conducteurs sont contraints de respecter à la lettre une limitation de vitesse antinaturelle. Une vitesse trop basse endort l'attention et cause la somnolence. Et la somnolence est devenue, et de loin, le 1er facteur de mortalité sans que l'État ne le fasse savoir :
III - un arsenal législatif qui tue les Français en parfaite connaissance de cause !
Ne croyez surtout pas que l’État et nos fonctionnaires de la Sécurité Routière ignorent les effets mortels de leur législation ! Depuis Giscard et la criminalisation de la vitesse destinée à remplir les caisses, ils ont eu le temps de remarquer les conséquences mortelles de la répression routière. Vous voulez une preuve ? Ils falsifient les courbes ! Regardez cette autre courbe de la mortalité routière, produite par un comité interministériel du gouvernement Chirac :
La remontée de la mortalité en 1974 due à la limitation de vitesse a disparu. La décroissance de la mortalité depuis 1972 due au port de la ceinture a disparu. Le comité interministériel fait circuler un graphique mensonger où la décroissance de 1972 est expliquée par les deux facteurs mélangés... la limitation de vitesse en tête ! Nous sommes bien assassinés en toute connaissance de cause... Une autre preuve ? Regardez maintenant cet autre graphique de 2008 où les dates des lois sont déplacées pour ne pas coïncider avec les rebonds de mortalité, où aucune explication n'est fournie à l'inversement de tendance de 1972...
(Source : ONISR - La Sécurité routière en France 2008).
Il est prouvé scientifiquement que la vitesse en elle-même ne tue pas. C'est l'inattention qui tue. Au contraire, la vitesse sauve des vies car elle oblige à davantage d'attention de la part du conducteur. Dans son numéro de septembre 1991, Science et Vie publiait un long article intitulé "Non, la vitesse ne tue pas !". Vu certaines réactions indignées, la revue sortit un second article en novembre 1991 qui répondait aux objections et confirmait fermement le premier. Citons aussi la fameuse expérience de l'État du Montana aux États-Unis, qui institua pendant 4 ans la vitesse libre sur autoroute de 1995 à 1999, contrairement à tous les autres états américains. Le nombre des morts chuta à un niveau "historiquement bas". Le Congrès (les députés américains) s'en émut et décida que cette mesure était "inconstitutionnelle" ! Le Montana fut contraint de rétablir en 2000 la répression. Le nombre de morts augmenta aussitôt de 43 % ! Vous croyez que les politiciens revinrent sur leur décision ? Non... Là-bas aussi, les élus tuent leurs concitoyens pour de l'argent.
IV - DEPUIS bientôt 40 ANS, l’État invente des délits pour nous racketter et tant pis si ça nous tue !
Depuis 1974, nos présidents sont issus de l'administration. De Gaulle était militaire, Pompidou professeur (mais il est le seul à avoir aussi dirigé des entreprises), Giscard est énarque et polytechnicien, Chirac est énarque, Mitterrand écumait les postes dans les ministères de la 4ème et la 5ème républiques. Quant à Sarkozy, le seul non-fonctionnaire, c'est un avocat devenu rapidement politicien allié de fait de la haute administration, qui l'a remercié en le portant au pouvoir. Il était visiblement chargé de faire passer de force la constitution européenne refusée par les Français (élaborée comme par hasard par Giscard !), ce qu'il a fait à peine élu en la rebaptisant "traité" (voyez cet article PRÉSIDENTIELLES ET CONSTITUTION EUROPÉENNE: REFLETS DE LA TYRANNIE). Or, cette constitution a pour objectif de créer une confédération européenne apolitique, donc seulement pilotable par ...des fonctionnaires ! Pour tromper son monde, il s'est fait élire sur la promesse de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, pour pouvoir réduire les impôts. Une fois élu, il s'est immédiatement occupé d'augmenter les uns et les autres !
Ces présidents-là ne savent pas gérer un Etat, faute d'avoir jamais rien géré avant d'arriver au pouvoir. Ils font de la politique politicienne : ils privilégient une clientèle. Et bien entendu celle à laquelle ils appartiennent : la fonction publique. D'où la croissance permanente du nombre de fonctionnaires et d'agents payés par les pouvoirs publics en France et leurs revenus bien supérieurs à la moyenne nationale. Aujourd'hui, ils sont 7 millions à être rémunérés par l'Etat, soit le quart de la population active. Leurs patrons ce sont les "hauts-fonctionnaires". Des super-diplômés bombardés patrons de services de l'Etat dès la sortie de l'école, qui n'ont jamais mis le pied sur le terrain, jamais travaillé en entreprise, qui méprisent le privé faute d'avoir le courage d'y avoir fait leurs classes comme Pompidou, qui détestent les patrons dont ils jalousent la compétence. Leur incapacité est inscrite dans leur CV mais c'est eux qui dirigent, c'est eux notre "élite"...
Ces 7 millions coûtent cher ! Il faut financer leurs salaires, les charges, leurs excès et leurs erreurs, le tout en permanente augmentation. Sans parler de la capacité de nuisance d'un grand nombre d'entre eux - proportionnelle à leur pouvoir - sur la progression de notre économie, donc de notre niveau de vie ! Nos présidents-fonctionnaires ne savent pas gérer un Etat : "en France, depuis 1975, le budget de l'État est chaque année déficitaire" (Wikipédia). Comme par hasard... depuis Giscard ! Faute d'intelligence, ils ont toujours retenu la solution bête pour remplir les caisses de l'État : ils puisent de force l'argent dans les poches des Français et des entreprises. D'où cette augmentation constante des impôts, des taxes, de la TVA, la réduction des "niches" et les services de l'État qui deviennent payants, que l'on constate sous Sarkozy comme sous ses prédécesseurs. Mais le citoyen renâcle devant cette accumulation de prélèvements obligatoires ! Alors, on crée des lois... Des lois qui inventent des délits. Des lois impossibles à respecter. Ces lois vont générer une pluie de sanctions donc du cash !
L'irresponsabilité est l'un des attributs du fonctionnaire comme du politique et ils y tiennent tous les deux. Que la répression tue, quelle importance pour eux, si l'argent rentre ?
La France est bien une tyrannie... A nous maintenant de faire de la répression ! Profitons des élections présidentielles dans quatre mois. Il suffit de ne pas choisir un candidat issu de la fonction publique mais un candidat qui s'oppose à ce système qui nous tue sans vergogne depuis 36 ans...
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !