On tente ensemble de tirer les enseignements du jour ?
*** 1°, l'essence . Et c'est important : nous savons maintenant que la moto de course a une capacité de +/- 20l, peut être 20.5l au maxi , et que la réserve s"allume à +/- 4 litres .
Ce qui nous permet d'être tranquilles pour les ravitaillements et changements pilote : selon nos données de conso, la machine peut engloutir jusqu'à 13 litres/100kms en comptant généreusement.
Eu égard à la longueur du circuit, sa config', les temps au tour, on peut donc raisonnablement penser qu'on sera très confortables pour ravitailler un plein à chaque changement horaire de pilote en gardant ce qu'il faut de marge d'autonomie mais sans non plus surcharger la moto de lest .
Ce qui se fait en environ 10sec pour la coulée du liquide et donc en 20 secondes en tenant compte de la mise en place .
Donc en ravitaillement ; un plein obligatoire jusqu'au plein de environ 15 litres à chaque changement de pilote est cool. Pas de grosse surcharge pondérale, pas d'inquiétudes non plus quand à la panne sèche quelles que soient les conditions de course.
*** 2°, les changements de pneumatiques .
>> On prévoit si temps constant un seul changement d'arrière à mi course et un avant qui ferait la course entière. Donc un seul moment intense de mécanique , et il faut vraiment qu'on parvienne à rester, sans vouloir faire une grosse perf', à demeurer globalement dans une enveloppe de 1min30/ 1min40 , pas trop plus .
Ce qui est l'essence même du choix entre formule FR et formule US , c'est que le changement de pneu ne soit pas plus pénalisant qu'un tour de circuit !!!
Alors quitte à être redondant, je crois qu
'’il nous faut au moins un autre entrainement avec un max de gentils volontaires pour pouvoir dire avec certitude qu'on va se tenir dans ces temps là, il faut que de manière répétitive nous puissions accomplir ça.
Je nous rappelle à tous que gagner une seconde au tour sur la moto , c'est pas si facile . Que nos pilotes vont devoir être réguliers avant tout, on est en Endurance. Ils ne seront pas là pour claquer une pendule à chaque tour .
Et donc que le boulon qui se barre sous la machine pour cause de fébrilité ou d’approximation et qui fait perdre 15 secondes , ben ça prendra facile 20 tours au pilote pour les regagner, c'est difficile , aléatoire en fonction du niveau moyen de la course, et surtout c'est dangereux .
Donc faut pas qu'on soit super-rapides dans nos passages au stand ! D'ailleurs pour ça y'a des professionnels et nous n'en sommes pas . Faut juste qu'on soit fiables.
Bien entendu demeure l'aléa météo qui peut nous obliger à passer de un seul changement de pneu AR à 3 ou 4 changements de gommes au pire ! Ça, il sera temps au cas où de le gérer, mais là encore ça ne se fera que si nous sommes un minimum entrainés.
On peut faire gagner du temps à Knack & Quick certes . Mais il faut surtout qu'on évite de leur en faire perdre .
Bon, j'ai dit tout ce que pensais du jour, en brave glandeur qui regardait largement bosser les autres en se tournant les pouces .
Et maintenant que les vrais acteurs, vous qui vous bougez autour de la moto au stand, disent ; qui a une idée pour être plus fiable ou plus rapide ? Qui a quelque chose à dire sur le timing , sur les outils, sur le placement ?
ps, je crois qu'il faut aussi qu'on pense au rythme des passages au stand hors aléas mécanique ou météo.
On dit une heure/ravito , soit . Mais si on voit un pilote qui se trouve en difficulté, que ce soit pour cause de bouchon devant ou pour cause de coup de mou, comment on peut adapter une stratégie minimale d’arrêts ? Peut-on envisager de raccourcir, de rallonger les relais, dans quelle mesure ?
Et surtout, si la décision vient des stands c'est facile puisqu’on peut panneauter . Mais dans le cas inverse ? Comment le pilote qui en sent le besoin peut demander un changement ?
Allez, merci de donner tous ( Les pilotes ET les mécanos ) votre ressenti, merci de donner tous vos géniales idées d’amélioration tant en vitesse qu'en fiabilité ou réactivité !