*** La GPZ
Eh, quel changement de registre ! Voilà une moto étonnamment facile et saine pour son âge . Nul doute que la soigneuse retape effectuée dès l'achat fait par les proprios aura été très bénéfique.
On est bien entendu légèrement décontenancé par la géométrie au premier abord, bien différente des standards actuels ; la très faible hauteur de selle en particulier surprend. Mais Mamie rouge est une vraie bonne fille, elle se laisse apprivoiser instantanément.
Ne réclamant aucun effort à la mise sur l'angle elle fait de suite apprécier sa neutralité et sa légèreté apparente . Mode d'emploi réduit au minimum, je regarde où je veux aller et ça y va , on est loin du coté physique de sa sœur cadette!
Ce d'autant plus que le confort est royal ; entre selle épaisse et large et suspattes franchement souples, on voyage sur un sofa moelleux en ne ressentant rien des cahots de la route . Mais bizarrement, la moto n'est pas trop imprécise pour autant . Bien sûr, ce n'est pas la précision chirurgicale de guidage d'un roadster énervé ou mieux d'une sportive modernes , mais rien de rédhibitoire ni d’effrayant . Juste une brave bécane de base .
Là encore, l'embrayage n'a pas l'onctuosité des modernes dernier cri. Mais s'il se met en action sur une course assez réduite, il demande peu d'efforts.
Les freins, je ne peux pas en parler par contre, puisqu'ils ne les avaient pas encore montés sur la machine lorsque je l'ai testée .
Ah, pardon : on me dit dans l'oreillette qu'il étaient en place . Au temps pour moi .
Donc, les freins... sont de simples ralentiseurs , et de plus pour les mettre en action il faut composer avec une belle course morte et avec une poigne énergique - les 4 doigts de la main droite sont requis tous ensemble pour ralentir, à deux doigts on ne ralentit même pas ! Rappel, j'ai essayé la bête dans la descente de l'Estérel , eh beh heureusement que j'avais dit en partant du parking que les freins c'était pour les lâches, j'ai eu l'occasion de joindre la pratique à la théorie .
Petite déception supplémentaire sur ce chapitre, d'ordinaire sur les motos de cette génération l'arrière , grâce à une répartition du poids différente que de nos jours, supplée souvent efficacement un avant faiblard. Ici hélas, l'AR est aussi timide que l'AV . Groooosse anticipation obligatoire !
Reste le moteur ; rond, fort souple, bien sûr il ne délivre qu'une puissance mesurée mais sans faiblir . Il prend même ses tours avec bonne humeur . Seconde surprise, j'attendais un moteur à double visage, comme souvent les twins parallèles, électrique en bas et rageur en haut . ben non ! Il n'est pas électrique en bas, mais il prend ses tours avec une certaine linéarité, sans coup de pied au c..
Du coup, une fois assimilées ces particularités finalement minimes , on peut rapidement tenir un rythme des plus correct, même en compagnie de motos du 21° siècle ; dans cette portion bien connue de la N7, il m'a fallu 4 ou 5 virages au plus pour assimiler le mode d'emploi, 2 ou 3 de plus pour nettoyer le bord des pneus de leurs bandes sans même y penser( :p ) , puis la fin de route fut emmenée à rythme enlevé sans aucune arrière pensée . Du moins tant que je ne risquais pas de devoir péter un gros freinage , bien sûr .
D'ailleurs, reparti en tête du parking du col de Testanier, je n'ai plus revu dans les rétros mes compagnons de route jusqu'en bas, c'est dire .
Allez, une seconde bonne meule, facile et sympa, très agréable en mode nostalgie! Pis moi, les petites vieilles, j'aime bien, c'est de mon ère .....
Merci aux proprios pour m'avoir permis de replonger un peu dans mon passé grâce aux gentils prêts !!!
Eh, quel changement de registre ! Voilà une moto étonnamment facile et saine pour son âge . Nul doute que la soigneuse retape effectuée dès l'achat fait par les proprios aura été très bénéfique.
On est bien entendu légèrement décontenancé par la géométrie au premier abord, bien différente des standards actuels ; la très faible hauteur de selle en particulier surprend. Mais Mamie rouge est une vraie bonne fille, elle se laisse apprivoiser instantanément.
Ne réclamant aucun effort à la mise sur l'angle elle fait de suite apprécier sa neutralité et sa légèreté apparente . Mode d'emploi réduit au minimum, je regarde où je veux aller et ça y va , on est loin du coté physique de sa sœur cadette!
Ce d'autant plus que le confort est royal ; entre selle épaisse et large et suspattes franchement souples, on voyage sur un sofa moelleux en ne ressentant rien des cahots de la route . Mais bizarrement, la moto n'est pas trop imprécise pour autant . Bien sûr, ce n'est pas la précision chirurgicale de guidage d'un roadster énervé ou mieux d'une sportive modernes , mais rien de rédhibitoire ni d’effrayant . Juste une brave bécane de base .
Là encore, l'embrayage n'a pas l'onctuosité des modernes dernier cri. Mais s'il se met en action sur une course assez réduite, il demande peu d'efforts.
Les freins, je ne peux pas en parler par contre, puisqu'ils ne les avaient pas encore montés sur la machine lorsque je l'ai testée .
Ah, pardon : on me dit dans l'oreillette qu'il étaient en place . Au temps pour moi .
Donc, les freins... sont de simples ralentiseurs , et de plus pour les mettre en action il faut composer avec une belle course morte et avec une poigne énergique - les 4 doigts de la main droite sont requis tous ensemble pour ralentir, à deux doigts on ne ralentit même pas ! Rappel, j'ai essayé la bête dans la descente de l'Estérel , eh beh heureusement que j'avais dit en partant du parking que les freins c'était pour les lâches, j'ai eu l'occasion de joindre la pratique à la théorie .
Petite déception supplémentaire sur ce chapitre, d'ordinaire sur les motos de cette génération l'arrière , grâce à une répartition du poids différente que de nos jours, supplée souvent efficacement un avant faiblard. Ici hélas, l'AR est aussi timide que l'AV . Groooosse anticipation obligatoire !
Reste le moteur ; rond, fort souple, bien sûr il ne délivre qu'une puissance mesurée mais sans faiblir . Il prend même ses tours avec bonne humeur . Seconde surprise, j'attendais un moteur à double visage, comme souvent les twins parallèles, électrique en bas et rageur en haut . ben non ! Il n'est pas électrique en bas, mais il prend ses tours avec une certaine linéarité, sans coup de pied au c..
Du coup, une fois assimilées ces particularités finalement minimes , on peut rapidement tenir un rythme des plus correct, même en compagnie de motos du 21° siècle ; dans cette portion bien connue de la N7, il m'a fallu 4 ou 5 virages au plus pour assimiler le mode d'emploi, 2 ou 3 de plus pour nettoyer le bord des pneus de leurs bandes sans même y penser( :p ) , puis la fin de route fut emmenée à rythme enlevé sans aucune arrière pensée . Du moins tant que je ne risquais pas de devoir péter un gros freinage , bien sûr .
D'ailleurs, reparti en tête du parking du col de Testanier, je n'ai plus revu dans les rétros mes compagnons de route jusqu'en bas, c'est dire .
Allez, une seconde bonne meule, facile et sympa, très agréable en mode nostalgie! Pis moi, les petites vieilles, j'aime bien, c'est de mon ère .....
Merci aux proprios pour m'avoir permis de replonger un peu dans mon passé grâce aux gentils prêts !!!
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !