18-07-2019, 21:49
Cela fait longtemps que je n'ai plus pris mon clavier et l'essai de la 1250RS est une bonne occasion. OK, j'aurais pu le faire pour la GS.
La RS est la sportivo-routière de la gamme. Un genre de VFR avec un flat twin. Ici, pas de suspensions étranges à l'avant mais une "bête" fourche inversée. Si vous voulez toutes les données techniques, je vous mâche le boulot et voici le lien officiel : https://www.bmw-motorrad.fr/fr/modeles/s...250rs.html
On va d'abord parler esthétique. J'ignore pourquoi, mais à côté d'un bleu nuit assez classe, d'un noir que je n'ai pas vu, BMW a sorti un jaune moyennement joli et un... intéressant... Stardust Metallic, à savoir un marron pailleté or. Qui est fascinant à la fois par sa mocheté mais aussi par une réalisation magnifique. Bref, la bleue est mieux. Manque de bol celle de la concession est jaune. J'ai failli taper un scandale mais je me suis rappelé qu'ils me filaient une bécane alors bon, j'allais quand même pas m'outrer qu'elle soit d'une couleur digne d'une moutarde dijonnaise (encore un complot des Bourguignons).
L'écran TFT est zoli tout plein mais au final pauvre en informations. Attention, on peut avoir plein de trucs: vitesse moyenne, conso, pression des pneus, jauge à essence, distance avant la panne, trip, odo... mais pas en même temps. Je trouve ça un peu dommage qu'il soit sous exploité.
Bref, je monte dessus facilement, la selle n'étant pas trop haut perchée. J'ai les jambes un peu fléchies et les demi-guidons hauts viennent bien sous les mains. Je règle la bulle au plus bas (deux positions possibles) et je commence mon trajet quotidien par une mini dose de ville et un Nice/Antibes par l'A8 bouchée. On se croirait presque sur une Honda, la RS étant facile. Elle vire bien et n'est pas trop large pour passer entre les files de touristes qui n'ont rien de mieux à foutre que de prendre l'autoroute. En position basse, la bulle est nickel pour moi. J'ai du vent sur les épaules et le casque et pas de perturbations ni trop de bruit. Je sors à Antibes histoire d'enquiller une Valmasque avant d'arriver dans les gorges qui sont mon mini terrain de test.
Niveau moteur on a ici un gros twin. Exit la douceur des 4 pattes que je fréquente, il faut jouer de la boite de vitesses à basse vitesse. Boite qui est assez dure (mode Quick enclenché) mais secondée par un shifter up and down. Il ne faudra pas abuser de celui-ci entre la 1 et la 2, un peu moins entre la 2 et la 3, par contre on peut se régaler ensuite à passer les vitesses pour rien. (Qu'est ce que je kiffe le shifter down). Une fois les 50 passées, on peut rouler sur n'importe quel rapport et profiter du gros couple fournies par ces deux gamelles. Et quel couple. Le moteur est juste génial, le son (aidé par un akra) bien sympa, on n'hésite pas à rentrer un rapport pour avoir le moteur qui monte un peu (bon, pas trop non plus, la moto étant toujours en rodage).
Au niveau partie cycle, pas de soucis, la moto est agile et s'emmène bien dans le sinueux. Mais ce n'est pas la plus agile que j'ai testée. Oui, je pense à la 1250GS qui est un vélo avec un gros moteur. Là on a une agilité un peu mieux que la Hornet lorsque les suspensions sont en mode road. Je n'ai pas eu le temps de tester beaucoup le mode dynamic mais il semble mieux. Zut, faudra que je la teste encore une fois.
Niveau freinage, on a du freinage BM. Le feeling est un peu mou, l'attaque n'est pas franche mais la puissance est au rendez-vous. Du genre à vous envoyer contre le réservoir si vous freinez un peu sec, ce souci étant amplifié par la selle légèrement en pente.
Vient l'heure de la conclusion de ce mini essai (que 75 bornes avec trop de voies rapides) : c'est une très bonne sportivo-routière à essayer si ce segment vous tente. On doit pouvoir enchainer les kilomètres à son guidon sans trop de fatigue. Par contre, ce n'est pas mon coup de cœur de la gamme.
La RS est la sportivo-routière de la gamme. Un genre de VFR avec un flat twin. Ici, pas de suspensions étranges à l'avant mais une "bête" fourche inversée. Si vous voulez toutes les données techniques, je vous mâche le boulot et voici le lien officiel : https://www.bmw-motorrad.fr/fr/modeles/s...250rs.html
On va d'abord parler esthétique. J'ignore pourquoi, mais à côté d'un bleu nuit assez classe, d'un noir que je n'ai pas vu, BMW a sorti un jaune moyennement joli et un... intéressant... Stardust Metallic, à savoir un marron pailleté or. Qui est fascinant à la fois par sa mocheté mais aussi par une réalisation magnifique. Bref, la bleue est mieux. Manque de bol celle de la concession est jaune. J'ai failli taper un scandale mais je me suis rappelé qu'ils me filaient une bécane alors bon, j'allais quand même pas m'outrer qu'elle soit d'une couleur digne d'une moutarde dijonnaise (encore un complot des Bourguignons).
L'écran TFT est zoli tout plein mais au final pauvre en informations. Attention, on peut avoir plein de trucs: vitesse moyenne, conso, pression des pneus, jauge à essence, distance avant la panne, trip, odo... mais pas en même temps. Je trouve ça un peu dommage qu'il soit sous exploité.
Bref, je monte dessus facilement, la selle n'étant pas trop haut perchée. J'ai les jambes un peu fléchies et les demi-guidons hauts viennent bien sous les mains. Je règle la bulle au plus bas (deux positions possibles) et je commence mon trajet quotidien par une mini dose de ville et un Nice/Antibes par l'A8 bouchée. On se croirait presque sur une Honda, la RS étant facile. Elle vire bien et n'est pas trop large pour passer entre les files de touristes qui n'ont rien de mieux à foutre que de prendre l'autoroute. En position basse, la bulle est nickel pour moi. J'ai du vent sur les épaules et le casque et pas de perturbations ni trop de bruit. Je sors à Antibes histoire d'enquiller une Valmasque avant d'arriver dans les gorges qui sont mon mini terrain de test.
Niveau moteur on a ici un gros twin. Exit la douceur des 4 pattes que je fréquente, il faut jouer de la boite de vitesses à basse vitesse. Boite qui est assez dure (mode Quick enclenché) mais secondée par un shifter up and down. Il ne faudra pas abuser de celui-ci entre la 1 et la 2, un peu moins entre la 2 et la 3, par contre on peut se régaler ensuite à passer les vitesses pour rien. (Qu'est ce que je kiffe le shifter down). Une fois les 50 passées, on peut rouler sur n'importe quel rapport et profiter du gros couple fournies par ces deux gamelles. Et quel couple. Le moteur est juste génial, le son (aidé par un akra) bien sympa, on n'hésite pas à rentrer un rapport pour avoir le moteur qui monte un peu (bon, pas trop non plus, la moto étant toujours en rodage).
Au niveau partie cycle, pas de soucis, la moto est agile et s'emmène bien dans le sinueux. Mais ce n'est pas la plus agile que j'ai testée. Oui, je pense à la 1250GS qui est un vélo avec un gros moteur. Là on a une agilité un peu mieux que la Hornet lorsque les suspensions sont en mode road. Je n'ai pas eu le temps de tester beaucoup le mode dynamic mais il semble mieux. Zut, faudra que je la teste encore une fois.
Niveau freinage, on a du freinage BM. Le feeling est un peu mou, l'attaque n'est pas franche mais la puissance est au rendez-vous. Du genre à vous envoyer contre le réservoir si vous freinez un peu sec, ce souci étant amplifié par la selle légèrement en pente.
Vient l'heure de la conclusion de ce mini essai (que 75 bornes avec trop de voies rapides) : c'est une très bonne sportivo-routière à essayer si ce segment vous tente. On doit pouvoir enchainer les kilomètres à son guidon sans trop de fatigue. Par contre, ce n'est pas mon coup de cœur de la gamme.