20-09-2015, 16:20
Jour 1
(Impressions générales)
Après presque six mois, il était temps de retourner sur ce circuit qui nous intimide et nous fait envie à la fois. Et cette fois-ci on y a passé deux jours, pour en profiter à fond, se faire plaisir et s'entrainer.
Deux semaines avant le départ, on a commencé à scruter la météo sur tous les sites possibles, et ce n'était pas très optimiste. La pluie menaçait pour notre première journée de roulage. On a un train de pneus pluie et un plan pour récupérer une jante arrière, comme ça si c'est impossible de rouler en slicks on n'aura que l'avant à faire changer pour pouvoir attaquer sous la pluie. Mais la veille du départ on s'aperçoit qu'il nous manque une entretoise sur la jante, et impossible de récupérer celles qui sont sur nos propres jantes... alors tant pis, on laisse les deux motos en slicks, d'autant que la météo semble s'améliorer finalement, du moins on croise les doigts. On prévoit quand même d'emporter le matos pour changer les pneus au cas où.
Comme d'habitude, on a un bazar pas possible à emmener : le barnum, le compresseur, la caisse à outils, les bidons, l'équipement, ah et les motos aussi. On finit de tout emballer sous quelques gouttes de pluie, ce qui ne nous rassure pas.
Mais finalement on fera la route au sec. On arrive sur place le dimanche soir, enfin dans un camping à 20 minutes du circuit. Après le repas du sportif (saucisson, bière, pâtes ) c'est l'heure d'un repos bien mérité.
Des meules, des bières, la vie
Et à 23h, c'est la saucée tant redoutée. On prie pour que l'orage s'arrête avant le matin... et c'est le cas, le soleil pointe même ses rayons à travers les nuages.
On arrive au circuit, la route est toujours aussi défoncée mais on a l'habitude maintenant, on n'a plus peur de mettre les motos par terre au moindre dos d'âne. On s'installe sur les paddocks, on va s'inscrire et prendre un indispensable café, puis on fait passer les motos au sonomètre. Vu que la dernière fois mis des chicanes sur nos pots exprès pour ce circuit, on se dit qu'on n'aura pas de soucis. Mais Pif est limite avec 99 dB pile et Paf dépasse la limite autorisée avec 102 dB. Heureusement, on ne nous interdit pas de rouler mais les organisateurs laissent planer la menace de se faire sortir d'un roulage lors des contrôles dynamiques. Ça ne nous rassure pas pour le déroulement de la journée.
La piste est quand même bien mouillée, donc on décide de ne pas prendre de risques et on fait sauter la première session du matin. Après tout, on a deux jours pour rouler jusqu'à plus soif. On en profite pour lier connaissance avec notre voisin de paddock, un boulanger venu de Savoie poser les roues de sa CBR 600 RR sur le circuit de Lédenon (et dont on n'a pas pensé à demander le prénom, honte à nous !).
Ça sèche, mais on ne préfère pas s'y aventurer en slicks pas encore rodés
Deuxième session : on enfourche (enfin !) nos meules et c'est parti, mais la reprise est dure ! On ressort exténués et moyennement confiants : on est dans le groupe des confirmés, groupe très disparate et blindé lors de cette journée (50 pilotes). Donc on se fait déposer assez salement par des mecs qui roulent bien fort mais pas très propre. Bon, c'est le jeu, personne n'a dit que la piste c'était le monde des bisounours, mais ça n'aide pas à se remettre dans le bain et à retrouver ses trajs.
La piste du monde des bisounours : le circuit de LSDenon
Ceci dit, on ne boude pas notre plaisir : Lédenon est un circuit de malade, avec des courbes, du dénivelé, des dévers, bref on savoure. En plus le temps se maintient toute la journée, pas de pluie ni de vent, l'idéal. Cette première journée péchera donc plutôt côté progression : les chronos descendent petit à petit mais on n'arrive pas à égaler nos meilleurs temps.
On finit donc la journée sur un léger découragement, mais on est prêts à attaquer le deuxième jour avec la gnaque.
(Impressions générales)
Après presque six mois, il était temps de retourner sur ce circuit qui nous intimide et nous fait envie à la fois. Et cette fois-ci on y a passé deux jours, pour en profiter à fond, se faire plaisir et s'entrainer.
Deux semaines avant le départ, on a commencé à scruter la météo sur tous les sites possibles, et ce n'était pas très optimiste. La pluie menaçait pour notre première journée de roulage. On a un train de pneus pluie et un plan pour récupérer une jante arrière, comme ça si c'est impossible de rouler en slicks on n'aura que l'avant à faire changer pour pouvoir attaquer sous la pluie. Mais la veille du départ on s'aperçoit qu'il nous manque une entretoise sur la jante, et impossible de récupérer celles qui sont sur nos propres jantes... alors tant pis, on laisse les deux motos en slicks, d'autant que la météo semble s'améliorer finalement, du moins on croise les doigts. On prévoit quand même d'emporter le matos pour changer les pneus au cas où.
Comme d'habitude, on a un bazar pas possible à emmener : le barnum, le compresseur, la caisse à outils, les bidons, l'équipement, ah et les motos aussi. On finit de tout emballer sous quelques gouttes de pluie, ce qui ne nous rassure pas.
Le mouillé c'est dans la tête
Mais finalement on fera la route au sec. On arrive sur place le dimanche soir, enfin dans un camping à 20 minutes du circuit. Après le repas du sportif (saucisson, bière, pâtes ) c'est l'heure d'un repos bien mérité.
Des meules, des bières, la vie
Et à 23h, c'est la saucée tant redoutée. On prie pour que l'orage s'arrête avant le matin... et c'est le cas, le soleil pointe même ses rayons à travers les nuages.
On arrive au circuit, la route est toujours aussi défoncée mais on a l'habitude maintenant, on n'a plus peur de mettre les motos par terre au moindre dos d'âne. On s'installe sur les paddocks, on va s'inscrire et prendre un indispensable café, puis on fait passer les motos au sonomètre. Vu que la dernière fois mis des chicanes sur nos pots exprès pour ce circuit, on se dit qu'on n'aura pas de soucis. Mais Pif est limite avec 99 dB pile et Paf dépasse la limite autorisée avec 102 dB. Heureusement, on ne nous interdit pas de rouler mais les organisateurs laissent planer la menace de se faire sortir d'un roulage lors des contrôles dynamiques. Ça ne nous rassure pas pour le déroulement de la journée.
La piste est quand même bien mouillée, donc on décide de ne pas prendre de risques et on fait sauter la première session du matin. Après tout, on a deux jours pour rouler jusqu'à plus soif. On en profite pour lier connaissance avec notre voisin de paddock, un boulanger venu de Savoie poser les roues de sa CBR 600 RR sur le circuit de Lédenon (et dont on n'a pas pensé à demander le prénom, honte à nous !).
Ça sèche, mais on ne préfère pas s'y aventurer en slicks pas encore rodés
Deuxième session : on enfourche (enfin !) nos meules et c'est parti, mais la reprise est dure ! On ressort exténués et moyennement confiants : on est dans le groupe des confirmés, groupe très disparate et blindé lors de cette journée (50 pilotes). Donc on se fait déposer assez salement par des mecs qui roulent bien fort mais pas très propre. Bon, c'est le jeu, personne n'a dit que la piste c'était le monde des bisounours, mais ça n'aide pas à se remettre dans le bain et à retrouver ses trajs.
La piste du monde des bisounours : le circuit de LSDenon
Ceci dit, on ne boude pas notre plaisir : Lédenon est un circuit de malade, avec des courbes, du dénivelé, des dévers, bref on savoure. En plus le temps se maintient toute la journée, pas de pluie ni de vent, l'idéal. Cette première journée péchera donc plutôt côté progression : les chronos descendent petit à petit mais on n'arrive pas à égaler nos meilleurs temps.
On finit donc la journée sur un léger découragement, mais on est prêts à attaquer le deuxième jour avec la gnaque.
Poireau pilote