"Eh ben celle-ci elle se méritait!". Voilà ce qu'on pensait en bouclant les sacs à dos pour le retour après la dernière session.
Environ 11 heures plus tôt, tête dans le Luc, je rejoins vilo et sa combinaison fétiche dont la fermeture éclair vient de lâcher, encore dans la nuit et sous un pluviotis qui n'annonce pas une grande journée.
Prenant notre courage à notre cou, direction le circuit direct par l'autoroute. Heureusement il ne pleut pas trop fort et nous arrivons à maîtriser notre envie furieuse de sortir à Mougins et de rentrer vite au sec.
Peu de pluie sur le trajet, mais la chausée détrempée finit de noyer nos espoirs. Un ticket de péage mouillé et un plein plus tard on retrouve Quick et Knack qui sont sournoisement venus en BAR (mais avec nos affaires alors on va rester gentils).
La pluie qui s'était tarie jusque là décide de rouvrir la pissette, et c'est comme ça qu'on satisfait au contrôle antidopage, qui en comarde, qui sous son parapluie...
L'organisation est un peu à l'arrache: quand on arrive au circuit, pourtant en retard, les camions ne sont pas encore arrivés, rien n'est installé), mais ça se met en place petit à petit, et on monte au briefing alors que les moteurs de la première série commencent à vombrir (mais en donnant quand même nettement moins de la voix que l'an dernier sous un soleil radieux).
C'est toujours marrant de voir des gars grimés comme des Golgoths avec sliders poncés jusqu'à la moelle et qui roulent ensuite comme des mickeys (ils se sont probablement fait prêter du matos).
Premier roulage un peu tendu du slip (et humide également). Je me débloque au bout d'environ 10 minutes et comme à rouler plus fort, c'est à dire, comme la plupart des participants, à souder au moindre bout droit, freiner fort, et déhancher tout ce qui est possible sur une moto à peine penchée.
Ensuite atelier Metzeler où je passe pour un débile mental, puis second briefing, position sur la moto, donc dehors sous la flotte qui à ce moment redouble d'intensité. On en mène pas large mais les parapluies nous donnent un peu de contenance. L'atelier est tellement intéressant qu'on décide de perdre 5 bonnes minutes de roulage. Heureusement la pluie se calme un peu.
Le second roulage se fait donc sur une piste bien trempée, mais paradoxalement je suis plus vite "en confiance". C'est quand même assez étonnant les freinages qu'on peut envoyer sans que ça bronche. Les collègues se mesurent la bite avec le soft de Pirelli sur Android.
11h30, fin du roulage (environ 12 minutes, bref), ce sera le dernier roulage de la matinée. Le circuit n'ira pas porter plainte aux prud'hommes pour sur-exploitation. Frustration générale, car contre toute attente, on se fait quand même plaisir, en plus de rouler "fort" sous la pluie (180 en pointe, 125/130 dans la cassure avant l'AGS). Seuls les dépassements sont parfois un peu laborieux, car difficile de taxer au freinage sur l'angle, et certaines meules poussent aussi fort en sortie de virage qu'elles se trainent dedans.
On glandouille un peu sur le padock (visite des différents barnums, comparaison d'étanchéité, etc), puis on se décide à aller au resto puisqu'il ne semble pas y avoir autre chose à faire.
Un peu avant 14h, vilo décide d'invoquer sa combinaison de pluie, et ça marche. La pluie s'intensifie pour un dernier baroud d'honneur, et stoppe complètement. On piaffe en espérant que ça tienne.
3è briefing, toujours aussi bien géré côté timing. On sort sur la piste qui a déjà bien drainé. C'est pas sec, mais on commence quand même à rouler un peu plus vite. Environ 12 minutes de nouveau (cette fois c'est un gros buell qui s'est fait un mini high-side à l'AGS et a eu la mauvaise idée de perdre un cale pieds au milieu de la trajectoire). Feu rouge, tour le monde rentre.
4è et dernier briefing, on se plaint un peu de la durée des roulages. Retour sur la piste et là, la traj commence carrément à sécher, incroyable! On commence à poser le genou, on prend 190 dans les stands, 140 dans la cassure, les dépassements sont plus faciles, gros plaisir.
A la fin, les pneus sont contents et se mettent à boulocher comme de jeunes ados à une soirée infirmières.
Vilo en veut tellement qu'il feint de ne pas avoir vu le feu rouge, se tape un tour gratos (et un petit enguirlandage en règle).
A ce moment de la journée, le bilan est mitigé: on a pris (incroyable) du plaisir le matin, la piste commence à sécher, les roulages nous un peu laissés sur notre faim, l'orga est à la rue. Il est 15h30 et tous les roulages prévus sont terminés! Heureusement les gars de la FFM, nous voyant un peu morts de faim, organisent une dernière session.
La piste continuant à sécher, on prend un gros pied sur ce roulage.
Mieux que ça, le retour se fera également au sec.
Voilà une bonne journée, très instructive et on s'est bien régalés. J'avoue que je ne pensais pas que ce serait le cas au départ au petit matin!
Environ 11 heures plus tôt, tête dans le Luc, je rejoins vilo et sa combinaison fétiche dont la fermeture éclair vient de lâcher, encore dans la nuit et sous un pluviotis qui n'annonce pas une grande journée.
Prenant notre courage à notre cou, direction le circuit direct par l'autoroute. Heureusement il ne pleut pas trop fort et nous arrivons à maîtriser notre envie furieuse de sortir à Mougins et de rentrer vite au sec.
Peu de pluie sur le trajet, mais la chausée détrempée finit de noyer nos espoirs. Un ticket de péage mouillé et un plein plus tard on retrouve Quick et Knack qui sont sournoisement venus en BAR (mais avec nos affaires alors on va rester gentils).
La pluie qui s'était tarie jusque là décide de rouvrir la pissette, et c'est comme ça qu'on satisfait au contrôle antidopage, qui en comarde, qui sous son parapluie...
L'organisation est un peu à l'arrache: quand on arrive au circuit, pourtant en retard, les camions ne sont pas encore arrivés, rien n'est installé), mais ça se met en place petit à petit, et on monte au briefing alors que les moteurs de la première série commencent à vombrir (mais en donnant quand même nettement moins de la voix que l'an dernier sous un soleil radieux).
C'est toujours marrant de voir des gars grimés comme des Golgoths avec sliders poncés jusqu'à la moelle et qui roulent ensuite comme des mickeys (ils se sont probablement fait prêter du matos).
Premier roulage un peu tendu du slip (et humide également). Je me débloque au bout d'environ 10 minutes et comme à rouler plus fort, c'est à dire, comme la plupart des participants, à souder au moindre bout droit, freiner fort, et déhancher tout ce qui est possible sur une moto à peine penchée.
Ensuite atelier Metzeler où je passe pour un débile mental, puis second briefing, position sur la moto, donc dehors sous la flotte qui à ce moment redouble d'intensité. On en mène pas large mais les parapluies nous donnent un peu de contenance. L'atelier est tellement intéressant qu'on décide de perdre 5 bonnes minutes de roulage. Heureusement la pluie se calme un peu.
Le second roulage se fait donc sur une piste bien trempée, mais paradoxalement je suis plus vite "en confiance". C'est quand même assez étonnant les freinages qu'on peut envoyer sans que ça bronche. Les collègues se mesurent la bite avec le soft de Pirelli sur Android.
11h30, fin du roulage (environ 12 minutes, bref), ce sera le dernier roulage de la matinée. Le circuit n'ira pas porter plainte aux prud'hommes pour sur-exploitation. Frustration générale, car contre toute attente, on se fait quand même plaisir, en plus de rouler "fort" sous la pluie (180 en pointe, 125/130 dans la cassure avant l'AGS). Seuls les dépassements sont parfois un peu laborieux, car difficile de taxer au freinage sur l'angle, et certaines meules poussent aussi fort en sortie de virage qu'elles se trainent dedans.
On glandouille un peu sur le padock (visite des différents barnums, comparaison d'étanchéité, etc), puis on se décide à aller au resto puisqu'il ne semble pas y avoir autre chose à faire.
Un peu avant 14h, vilo décide d'invoquer sa combinaison de pluie, et ça marche. La pluie s'intensifie pour un dernier baroud d'honneur, et stoppe complètement. On piaffe en espérant que ça tienne.
3è briefing, toujours aussi bien géré côté timing. On sort sur la piste qui a déjà bien drainé. C'est pas sec, mais on commence quand même à rouler un peu plus vite. Environ 12 minutes de nouveau (cette fois c'est un gros buell qui s'est fait un mini high-side à l'AGS et a eu la mauvaise idée de perdre un cale pieds au milieu de la trajectoire). Feu rouge, tour le monde rentre.
4è et dernier briefing, on se plaint un peu de la durée des roulages. Retour sur la piste et là, la traj commence carrément à sécher, incroyable! On commence à poser le genou, on prend 190 dans les stands, 140 dans la cassure, les dépassements sont plus faciles, gros plaisir.
A la fin, les pneus sont contents et se mettent à boulocher comme de jeunes ados à une soirée infirmières.
Vilo en veut tellement qu'il feint de ne pas avoir vu le feu rouge, se tape un tour gratos (et un petit enguirlandage en règle).
A ce moment de la journée, le bilan est mitigé: on a pris (incroyable) du plaisir le matin, la piste commence à sécher, les roulages nous un peu laissés sur notre faim, l'orga est à la rue. Il est 15h30 et tous les roulages prévus sont terminés! Heureusement les gars de la FFM, nous voyant un peu morts de faim, organisent une dernière session.
La piste continuant à sécher, on prend un gros pied sur ce roulage.
Mieux que ça, le retour se fera également au sec.
Voilà une bonne journée, très instructive et on s'est bien régalés. J'avoue que je ne pensais pas que ce serait le cas au départ au petit matin!
Recule fils!!!