(Xavier)
Cette première journée a été difficile.
Je revenais sur ce circuit qui, comme on l'a dit, me donne envie tout en me faisant peur. Et qui est loin d'être facile. J'avais envie de renouer avec mes anciens chronos, et de les dépasser, de passer sous la barre des 1mn40. Pour me prouver que j'en étais capable. Et pour me rassurer aussi pour l'année prochaine.
Je suis sorti de la première session avec une énorme banane: qu'est ce que c'est bon de poser de nouveau ses gommes sur le circuit. De pouvoir accélérer et freiner juste pour aller plus vite et passer mieux, sans se soucier des voitures, des prio à droite ou autres bouches d'égout. Bon ok, mon chrono était tout pourri: 1mn50.
La deuxième session est sur la même lancée et annonce de bonnes choses: je claque un 1mn44 (oui, je claque, car j'étais fier de moi d'avoir réussi à accrocher à 2s prêt mon meilleur chrono après seulement une journée au Luc et deux sessions à Lédenon).
C'est donc le coeur léger que je vais manger. Je soupçonne le circuit de faire exprès de la bouffe dégueu pour qu'on ne se goinfre pas et qu'on puisse profiter un max de nos roulages.
Arrive l'après midi et là, c'est vachement moins fun. J'ai l'impression de me retrouver à un concentré de Ducatistes enervés. Ils passent à l'inter, à l'exter, voir même au dela des vibreurs pour doubler. Et ça ne me met pas en confiance. J'arrive à accrocher un 1mn46 à la première session et à améliorer un peu mais je n'arrive pas à faire moins que le matin. Je reste sur un meilleurs temps en 1mn44
Dans le triple gauche je suis à l'arrêt, je me fais déposer par tout ce qui roule (heureusement que les vieux en déambulateurs n'étaient pas autorisés, là ça aurait été la lose ;-) ) Et je manque de gniack, je laisse la moto avancer toute seule, je ralenti sagement avant de freiner pour la courbe. J'suis en mode ballade sur la route.
Bref, je me mets la pression, je ne prends pas de plaisir et les autres me font peur. Je sors de la journée avec le moral dans les bottes. Ayant mal dormi deux nuits d'affilé, je suis en plus HS. Et je vois les choses en noir. Je me demande si on va y arriver. Si les poireaux que nous sommes seront capables de se qualifier pour l'endurance de nos rêves. Et que même si ce n'est qu'une O3Z, on crève d'envie de la faire.
Heureusement ma chérie me remonte le moral, Quick aussi. Le tout secondé par une bonne douche, un apéro et quelques verres de Diplomatico Puis il y a aussi les gens de twitter (@PistardsRhonalp et @ZeoV4 entre autres), qui même s'ils ne me connaissent presque pas, me donnent des conseils et m'encourage. C'est con mais ça fait chaud au coeur.
Puis mine de rien je pense aux potes de Poirsouille qui sont prêts à nous suivre dans notre aventure. Y en a qui sont même prêt à s'entrainer dur pour changer une roue en moins d'une minute.
Donc sur ces idées qui tendent vers le gris, je me couche (tôt, très tôt) et je m'effondre comme une masse (il parait que je ne peux pas m'effondrer comme une plume avec mon gabarit) et je prends le repos qui va me permettre de me reprendre en main demain.
Cette première journée a été difficile.
Je revenais sur ce circuit qui, comme on l'a dit, me donne envie tout en me faisant peur. Et qui est loin d'être facile. J'avais envie de renouer avec mes anciens chronos, et de les dépasser, de passer sous la barre des 1mn40. Pour me prouver que j'en étais capable. Et pour me rassurer aussi pour l'année prochaine.
Je suis sorti de la première session avec une énorme banane: qu'est ce que c'est bon de poser de nouveau ses gommes sur le circuit. De pouvoir accélérer et freiner juste pour aller plus vite et passer mieux, sans se soucier des voitures, des prio à droite ou autres bouches d'égout. Bon ok, mon chrono était tout pourri: 1mn50.
La deuxième session est sur la même lancée et annonce de bonnes choses: je claque un 1mn44 (oui, je claque, car j'étais fier de moi d'avoir réussi à accrocher à 2s prêt mon meilleur chrono après seulement une journée au Luc et deux sessions à Lédenon).
C'est donc le coeur léger que je vais manger. Je soupçonne le circuit de faire exprès de la bouffe dégueu pour qu'on ne se goinfre pas et qu'on puisse profiter un max de nos roulages.
Ceci dit, la vue est sympa
Dans le triple gauche je suis à l'arrêt, je me fais déposer par tout ce qui roule (heureusement que les vieux en déambulateurs n'étaient pas autorisés, là ça aurait été la lose ;-) ) Et je manque de gniack, je laisse la moto avancer toute seule, je ralenti sagement avant de freiner pour la courbe. J'suis en mode ballade sur la route.
Bref, je me mets la pression, je ne prends pas de plaisir et les autres me font peur. Je sors de la journée avec le moral dans les bottes. Ayant mal dormi deux nuits d'affilé, je suis en plus HS. Et je vois les choses en noir. Je me demande si on va y arriver. Si les poireaux que nous sommes seront capables de se qualifier pour l'endurance de nos rêves. Et que même si ce n'est qu'une O3Z, on crève d'envie de la faire.
Heureusement ma chérie me remonte le moral, Quick aussi. Le tout secondé par une bonne douche, un apéro et quelques verres de Diplomatico Puis il y a aussi les gens de twitter (@PistardsRhonalp et @ZeoV4 entre autres), qui même s'ils ne me connaissent presque pas, me donnent des conseils et m'encourage. C'est con mais ça fait chaud au coeur.
Puis mine de rien je pense aux potes de Poirsouille qui sont prêts à nous suivre dans notre aventure. Y en a qui sont même prêt à s'entrainer dur pour changer une roue en moins d'une minute.
Donc sur ces idées qui tendent vers le gris, je me couche (tôt, très tôt) et je m'effondre comme une masse (il parait que je ne peux pas m'effondrer comme une plume avec mon gabarit) et je prends le repos qui va me permettre de me reprendre en main demain.