Jour 2
Vu qu'on s'est couchés avec les poules, le réveil est facile. Trop car l'un comme l'autre on se réveille avant la douce mélodie de nos portables.
Aller hop, on range le reste du bazar et en route.
On est motivés pour aller rouler, entre autres parce que l'on sait qu'il y aura moins de monde sur piste aujourd'hui. Et l'orga a parlé hier de ne faire que deux groupes pour augmenter le temps de roulage.
Bref, on arrive la fleur au fusil pour aller chasser ce fichu chrono qui nous a tant nargué hier.
Arrivés sur place, on s'installe plus ou moins au même endroit que la veille. Et on attache le barnum dans le bon sens par rapport au vent d'hier.
Bon, au final, on reste sur 3 groupes pour la matinée. C'est l'heure de rouler, chacun avec sa moto. On les échangera pour l'après midi.
Pas grande chose à dire sur la matinée, si ce n'est la rencontre fort agréable d'un motard prénommé Thomas. Vu qu'on est sur le net, nous allons utiliser un faux nom de famille. Allez, au hasard, appelons le Thomas Daytona. Et c'est un heureux hasard car Thomas roule sur une Daytona. Comme quoi la vie est bien faite. C'est un peu comme les gens qui sont coiffeurs et qui s'appellent Henry Coiffeur. Nous avec nos noms de famille, on peut faire au mieux vendeur de crêpes ou de chapeaux rouges. Mais je m'égare, revenons à nos motos.
La piste est moins chargée, ce qui n'empêche pas un ou deux ducatistes de faire comme la veille et de couper les traj'. Heureusement ce ne sera qu'un ou deux incidents isolés.
Le temps gris mais se maintient, tout va bien. Par contre les chronos stagnent.
Mais sur la dernière du matin, Xavier a un regain de gniack, en réussissant à suivre Thomas. Ça lui redonne le sourire.
Du côté de Quick, cette session le trouve en pleine forme. Il a enfin compris qu'une moto se pilote, et que c'est lui le chef. Et en bonus, son chrono descend: -3 secondes par rapport à son meilleur chrono. C'est une chouette nouvelle. Par contre, cela épuisera les réserves d’énergie de notre #42 qui ne pourra pas égaler sa performance sur les prochaines sessions.
Bon c'est de nouveau l'heure de bouffer. Enfin, de tenter d'avaler des pâtes sans goût. Nos amis de twitter, toujours là (mais jamais ils bossent ?) nous envoient des infos pour nous aider dans nos traj' et nos rapports.
Ce qu'on est censé faire
Xavier se concentre
Puis vient l'après midi. L'orga nous annonce que si on le désire, nous pourrons rouler avec les débutants ou les experts en plus de nos sessions. Chouette ! Xavier décidera donc de faire au moins une session avec les débutants.
Pour se donner du courage et de l'énergie, on n'hésite pas à avaler une boisson énergisante qui fait rouler mieux sur le mouillé.
Est ce que ça passe au contrôle antidopage ?
Après la première session de l'après-midi, Xavier décide de son côté d'enchainer une session débutant avec la session moyen, et pareil, ça fait un déclic dans sa tête. Enfin il retrouve sa gniack, accélère fort et freine pour de vrai. Et en plus ça paye au chrono: il affiche 1mn43, son meilleur temps (1mn42.9), n'est pas loin.
Aller, encore un effort Xavier
En rentrant, on voit le barnum démonté... Nos gentils voisins l'avaient fait car un vent fort s'était levé et que notre barnum avait décidé de faire des câlins à la voiture. Il était pourtant attaché... sauf que le vent était dans le sens contraire de la veille. En tout cas, un grand merci à nos voisins qui ont sauvé le pare brise.
Xavier repart pour enchainer encore débutant et moyen, mais la météo n'est pas de cet avis. Il commence à pleuvoir un peu et les drapeaux rouge et jaune (changement d'adhérence) sortent. Xavier ne tente pas le diable, surtout en slick. Ça serait con de s'en coller une maintenant. Il rentre aux stands.
On décide d'attendre un peu avant de remballer pour voir si ça sèche. Et miracle, ça sèche. Nos deux loustics repartent donc, Xavier avec le couteau entre les dents et l'envie de tout donner, de se faire plaisir et de se dépasser. Et dans la dernière session, le chrono affiche un 1mn42.8, soit un dixième de mieux qu'en mars ! Ce n'est pas grand chose mais ça fait chaud au cœur.
Quick est sorti avant la fin, la fatigue prenant le pas sur le plaisir. Il va donc commencer à ranger tout seul. Et c'est une bonne initiative, car d'une part il y a un vent de malade, et surtout, juste après avoir tout rangé, et s'être lavé les mains, une énorme averse s'abat sur le circuit. On attend quelques minutes dans le bloc douche avant de courir à la voiture. On repart donc comme on est partis, sous la pluie. Heureusement, comme à l'aller, le ciel bleu fera son apparition et c'est donc sur du sec que nous ferons les 2h30 de route.
Aller, encore un effort Quick
Sur le trajet, on refait ces deux jours, et on est comme des mômes: heureux