Reprise du message précédent:
Pour ton objection, Shef;
- il faut imaginer que même si le pneu est posé au sol sur une certaine largeur, il suit un chemin qui idéalement est une courbe parfaite, que l'on peut matérialiser par une ligne . Cette ligne, bien entendu, correspond pile à la projection du point d'application des forces tel que les schémas nous le montrent .
Et ce point d'application des forces se déportant plus que le pneu avant de par la largeur dudit boudin, le pneu arrière décrit donc bel et bien une courbe de rayon inférieur à l'avant, quel que soit le profil par ailleurs. Faut accepter ça si tu veux bien imaginer le reste ...
- ensuite, le problème comme dit plus haut provient des moteurs 4 temps, qui continuent de par leur forte inertie à pousser un peu après que les gaz aient été coupés, autrement dit au moment de la mise sur l'angle. La courbe plus serrée que décrit le pneu arrière fait qu'alors que le train avant cherche à aller dans le virage, le train arrière, lui, crée une énergie qui pousse l'ensemble de la moto de l'intérieur vers l'extérieur de virage, au lieu de produire cette poussée pile dans la trainée du pneu avant . Il augmente donc le risque de décrochage tout en faisant augmenter l'effort à produire pour tourner . Ceci étant compensé par deux phénomènes, un léger ripage du pneu arrière.... et la torsion du châssis, qui en se déformant évite trop de sécheresse dans les glisses des gommes au sol .
Et au fait, ma première explication, c'était le résumé perso d'une lecture faite il y a quelques mois ; l'interview très complète, suivie d'un dossier technique explicatif, d'un certain Jeremy Burgess, le fameux mécano qui forme avec Rossi un véritable couple gagnant depuis ses débuts ou presque, depuis 12 ans et dans trois équipes successives.
C'est lui qui expliquait tout cela, sans doute mieux que je ne l'ai fait , en disant que toute la difficulté à régler et piloter la Ducati venait de là.
Et c'est lui aussi qui déplore la difficulté à infléchir le credo du chief ingénieur Ducati qui est arc-bouté sur son credo qu'une moto, plus c'est rigide et mieux c'est .
Pour ton objection, Shef;
- il faut imaginer que même si le pneu est posé au sol sur une certaine largeur, il suit un chemin qui idéalement est une courbe parfaite, que l'on peut matérialiser par une ligne . Cette ligne, bien entendu, correspond pile à la projection du point d'application des forces tel que les schémas nous le montrent .
Et ce point d'application des forces se déportant plus que le pneu avant de par la largeur dudit boudin, le pneu arrière décrit donc bel et bien une courbe de rayon inférieur à l'avant, quel que soit le profil par ailleurs. Faut accepter ça si tu veux bien imaginer le reste ...
- ensuite, le problème comme dit plus haut provient des moteurs 4 temps, qui continuent de par leur forte inertie à pousser un peu après que les gaz aient été coupés, autrement dit au moment de la mise sur l'angle. La courbe plus serrée que décrit le pneu arrière fait qu'alors que le train avant cherche à aller dans le virage, le train arrière, lui, crée une énergie qui pousse l'ensemble de la moto de l'intérieur vers l'extérieur de virage, au lieu de produire cette poussée pile dans la trainée du pneu avant . Il augmente donc le risque de décrochage tout en faisant augmenter l'effort à produire pour tourner . Ceci étant compensé par deux phénomènes, un léger ripage du pneu arrière.... et la torsion du châssis, qui en se déformant évite trop de sécheresse dans les glisses des gommes au sol .
Et au fait, ma première explication, c'était le résumé perso d'une lecture faite il y a quelques mois ; l'interview très complète, suivie d'un dossier technique explicatif, d'un certain Jeremy Burgess, le fameux mécano qui forme avec Rossi un véritable couple gagnant depuis ses débuts ou presque, depuis 12 ans et dans trois équipes successives.
C'est lui qui expliquait tout cela, sans doute mieux que je ne l'ai fait , en disant que toute la difficulté à régler et piloter la Ducati venait de là.
Et c'est lui aussi qui déplore la difficulté à infléchir le credo du chief ingénieur Ducati qui est arc-bouté sur son credo qu'une moto, plus c'est rigide et mieux c'est .