Un premier essai de ma nouvelle monte pneumatique, le tout nouveau S23 du manufacturier japonais Bridgestone.
Lors de sa présentation presse, comme d’habitude dans ce genre d'exercice le fabricant a promis du mieux partout par rapport à son prédécesseur, le S22. Ça tombe bien, je le connais par cœur ce S22 puisque je n'ai été chaussé que par lui sur toutes mes motos depuis qu'il existe. Alors, promesse tenue ?
>> Les conditions d'essai : 70% de route bien sèche et froide, les températures étaient entre 8 et 12°C maximum sur tout mon parcours. Et 30% de mouillé, d'humide traitreux dans les petits coins à l'ombre.
Après mini rodage avant-hier, aujourd'hui je suis passé par Chateauneuf, Gourdon, Cipières, Gréolières et les gorges du Loup plus quelques autres kms.
>> La technologie : on est toujours en présence d'un pneu bigomme/3 zones à l'avant, et trigomme/5zones à l'arrière. Principales évolutions à l’œil nu, les sculptures censées évacuer l'eau ont maintenant une forme de vague parait-il pour maximiser le drainage, et au toucher avant montage on dirait que la carcasse est un micro-poil plus rigide et épaisse.
Le profil semble quasi inchangé, c'est un pneu très sportif clairement conçu pour l'arsouille sur route et un peu de piste si envie.
>> Le rodage et le temps de chauffe : Ah bon, faut roder et laisser chauffer ses gommes ? On dirait bien que non pour le S23, et c'est assez bluffant. 3 virages et on a l'impression que le pneu est chaud al dente, la sensation de grip est immédiate , et ça c'est bon pour la confiance !
>> Le confort : très bon, absorbant bien les petites irrégularités de la route. Bon, c'est un pneu tout neuf dont considérons cela comme juste normal.
>> Le feeling : Ma foi très semblable à son prédécesseur, c'est un pneu franchement vif, il donne l'impression sur ma longue et lourde moto d'être en train de piloter un roadster mid-size tant il n'a aucune inertie à la mise sur l'angle. Qu'elle soit progressive ou brutale, qu'on enroule ou qu'on violente la moto dans un enchainement de virolos serrés, le pneu obéit instantanément.
Par contre, il ne fait absolument pas "tomber" la moto sur l'angle comme beaucoup de pneus sportifs. Bref, c'est la neutralité absolue ce gommard, il se fait oublier pour la bonne cause.
Il est également imperturbable sur les ondulations, les petites saignées qu'il ignore superbement en maintenant la trajectoire demandée d'un simple coup d’œil ou d'une minime pesée sur les repose-pieds.
Seule petite différence que j'ai cru déceler par rapport au S22, peut-être du à la carcasse plus rigide, il m'a semblé encore un poil meilleur en stabilité sur l'angle, sans que ce soit transcendant - mais le S22 était déjà excellent dans cet exercice.
>> Le grip : euh, un résumé? Wahououu ! J'ai retrouvé tout ce qui m'a fait aimer les S22 depuis 2019, la confiance qu'il procure dans le train avant est insondable et immédiate. On a un toucher de route excellent, et l'impression que jamais ce pneu ne pourra décrocher sur le sec. De la glu ce truc, miam. Il ne donne qu'une envie, celle de remettre un peu plus d'angle au virage suivant.
Et puisque j'ai pris aussi de la route gramouillée et très froide, ma foi après quelques kms j'ai roulé certes sans attaquer dans ces portions mais aussi sans guère y penser ni serrer les fesses. Donc sur le mouillé je dirais en tout cas que son grip est nettement supérieur à mon niveau de peur....
Arrivés jusque là dans votre lecture pour ceux qui m'auront suivi les amis, vous avez peut-être l'impression que je vous ressers un essai tiède du "vieux" S22. Alors finalement quoi de neuf chez Bridgestone?
Eh bien, toutes les qualités intrinsèques de cette gamme sont présentes voire magnifiées, essayer ce pneu c'est l'aimer et surtout lui faire confiance immédiatement. Une vraie valeur sûre.
Ne reste qu'à vérifier les dires du fabricant, à savoir que le S23 est censé être plus performant sous la grosse pluie (mais ça je ne risque pas de pouvoir le vérifier en attaquant comme un goret sous l'orage, désolé).
Et surtout que sa longévité serait supérieure, ce que j'espère vraiment . Pasque disons-le le S22 n'est carrément pas un modèle de longévité, perso j'ai toujours tué ces gommes entre 3500 kms mini et 5000 au grand maximum. Wait&see, je vous dirai ça dans quelques milliers de virage....
Lors de sa présentation presse, comme d’habitude dans ce genre d'exercice le fabricant a promis du mieux partout par rapport à son prédécesseur, le S22. Ça tombe bien, je le connais par cœur ce S22 puisque je n'ai été chaussé que par lui sur toutes mes motos depuis qu'il existe. Alors, promesse tenue ?
>> Les conditions d'essai : 70% de route bien sèche et froide, les températures étaient entre 8 et 12°C maximum sur tout mon parcours. Et 30% de mouillé, d'humide traitreux dans les petits coins à l'ombre.
Après mini rodage avant-hier, aujourd'hui je suis passé par Chateauneuf, Gourdon, Cipières, Gréolières et les gorges du Loup plus quelques autres kms.
>> La technologie : on est toujours en présence d'un pneu bigomme/3 zones à l'avant, et trigomme/5zones à l'arrière. Principales évolutions à l’œil nu, les sculptures censées évacuer l'eau ont maintenant une forme de vague parait-il pour maximiser le drainage, et au toucher avant montage on dirait que la carcasse est un micro-poil plus rigide et épaisse.
Le profil semble quasi inchangé, c'est un pneu très sportif clairement conçu pour l'arsouille sur route et un peu de piste si envie.
>> Le rodage et le temps de chauffe : Ah bon, faut roder et laisser chauffer ses gommes ? On dirait bien que non pour le S23, et c'est assez bluffant. 3 virages et on a l'impression que le pneu est chaud al dente, la sensation de grip est immédiate , et ça c'est bon pour la confiance !
>> Le confort : très bon, absorbant bien les petites irrégularités de la route. Bon, c'est un pneu tout neuf dont considérons cela comme juste normal.
>> Le feeling : Ma foi très semblable à son prédécesseur, c'est un pneu franchement vif, il donne l'impression sur ma longue et lourde moto d'être en train de piloter un roadster mid-size tant il n'a aucune inertie à la mise sur l'angle. Qu'elle soit progressive ou brutale, qu'on enroule ou qu'on violente la moto dans un enchainement de virolos serrés, le pneu obéit instantanément.
Par contre, il ne fait absolument pas "tomber" la moto sur l'angle comme beaucoup de pneus sportifs. Bref, c'est la neutralité absolue ce gommard, il se fait oublier pour la bonne cause.
Il est également imperturbable sur les ondulations, les petites saignées qu'il ignore superbement en maintenant la trajectoire demandée d'un simple coup d’œil ou d'une minime pesée sur les repose-pieds.
Seule petite différence que j'ai cru déceler par rapport au S22, peut-être du à la carcasse plus rigide, il m'a semblé encore un poil meilleur en stabilité sur l'angle, sans que ce soit transcendant - mais le S22 était déjà excellent dans cet exercice.
>> Le grip : euh, un résumé? Wahououu ! J'ai retrouvé tout ce qui m'a fait aimer les S22 depuis 2019, la confiance qu'il procure dans le train avant est insondable et immédiate. On a un toucher de route excellent, et l'impression que jamais ce pneu ne pourra décrocher sur le sec. De la glu ce truc, miam. Il ne donne qu'une envie, celle de remettre un peu plus d'angle au virage suivant.
Et puisque j'ai pris aussi de la route gramouillée et très froide, ma foi après quelques kms j'ai roulé certes sans attaquer dans ces portions mais aussi sans guère y penser ni serrer les fesses. Donc sur le mouillé je dirais en tout cas que son grip est nettement supérieur à mon niveau de peur....
Arrivés jusque là dans votre lecture pour ceux qui m'auront suivi les amis, vous avez peut-être l'impression que je vous ressers un essai tiède du "vieux" S22. Alors finalement quoi de neuf chez Bridgestone?
Eh bien, toutes les qualités intrinsèques de cette gamme sont présentes voire magnifiées, essayer ce pneu c'est l'aimer et surtout lui faire confiance immédiatement. Une vraie valeur sûre.
Ne reste qu'à vérifier les dires du fabricant, à savoir que le S23 est censé être plus performant sous la grosse pluie (mais ça je ne risque pas de pouvoir le vérifier en attaquant comme un goret sous l'orage, désolé).
Et surtout que sa longévité serait supérieure, ce que j'espère vraiment . Pasque disons-le le S22 n'est carrément pas un modèle de longévité, perso j'ai toujours tué ces gommes entre 3500 kms mini et 5000 au grand maximum. Wait&see, je vous dirai ça dans quelques milliers de virage....
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !