Je viens de lire ça . Pas envie de commenter .
Le public français a ce week-end le regard tourné vers Le Mans, mais le cœur vers l’Afrique du Sud où Régis Laconi a été victime hier d’un très grave accident. Le Lorrain venait d’entrer en piste pour les premiers essais de la manche Superbike disputée à Kyalami lorsqu’il a été violemment désarçonné par sa Ducati, pour une raison encore inconnue. « Il a eu un grave accident, » expliquait hier soir le Docteur Corbascio, directeur de la Clinica Mobile WSBK. « Au départ, nous n’avons pas compris ce qui s’était passé puis, en regardant les images, nous nous sommes rendus compte qu’il a été projeté de la moto et que sa tête s’est enfoncée dans le sable. Un choc de ce type est très rare en moto. Nous avons eu quelques exemples par le passé, avec [des pilotes] qui ont souffert de graves lésions au niveau des cervicales. »
L’état de santé de Régis Laconi n’a pas tout-de-suite inquiété les médecins, mais la situation est devenue plus préoccupante lorsqu’ils ont tenté de le réveiller. Les divers examens pratiqués dans les premières heures ont d’abord permis d’identifier des fractures vertébrales (principalement au niveau des cervicales), ainsi qu’une certaine instabilité des conditions du pilote. « Au départ, nous n’avons pas compris qu’il avait une lésion aux cervicales : nous pensions qu’il s’agissait d’un banal traumatisme crânien. Le médecin qui est intervenu l’a intubé par le nez […] parce qu’il avait cessé de respirer, puis nous l’avons transporté au centre médical où moi-même, le Dr Gondolini et le Dr Mattioli sommes intervenus. Nous nous sommes alors rendus compte qu’il y avait un problème de conscience et de respiration, » poursuit le Dr Corbascio. « Nous l’avons donc réintubé, par la bouche cette fois, et nous l’avons sédaté pour le transporter en hélicoptère vers l’hôpital où les examens allaient être pratiqués, tout cela en moins d’une heure. A l’hôpital […] nous nous sommes malheureusement rendus compte que Régis avait de graves lésions au niveau des cervicales, touchant la 1ère, la 2ème, la 3ème, la 4ème et la 5ème cervicales, en plus d’une lésion à la 6ème vertèbre thoracique. Notre expérience de plus de 40 ans nous enseigne qu’il s’agit de lésions assez graves et il faut prendre le temps avant de définir un pronostique et de comprendre quelles seront les conditions futures du pilote. »
Une fois établi ce premier bilan médical, le Sunnighill Hospital de Johannesburg a appelé en renfort le Dr Maurizio Zorio, neurochirurgien à Pretoria, pour qu’une intervention soit pratiquée dans la soirée de vendredi afin d’immobiliser les cervicales du pilotes. Mais, une fois le spécialiste arrivé sur place, il a été décidé de reporter l’opération dans les prochains jours.
Si les premiers examens n’ont mis en évidence aucune lésion neurologique, le Dr Corbascio se veut très prudent et, s’il souhaite que ces impressions soient confirmées dans les jours et les semaines à venir, il rappelle qu’il faut attendre avant d’avoir la certitude que Laconi n’a pas perdu de sa mobilité : « Nous connaîtrons […] l’état du pilote quand il sera réveillé. […] Le seul qui a vu les membres inférieurs et supérieurs bouger est le Dr Mattioli qui était au centre médical au moment du changement d’intubation, lorsque l’on a tenté de le réveiller. Mais il s’est agit de quelques secondes à peine parce que la situation respiratoire se détériorait légèrement. […] Nous-mêmes et le Sunnighill Hospital n’avons pu contrôler le mouvement de ses membres parce qu’il est sédaté. Il faut donc attendre que les lésions osseuses se stabilisent et ensuite on verra, d’autant plus que, généralement, lorsque l’on pratique ce type d’intervention de synthèse au niveau des cervicales, un œdème postopératoire empêche de réaliser une bonne évaluation. Même si on fait une résonnance magnétique, qui permet d’identifier les lésions de la moelle épinière, ça n’est que lorsque le pilote se réveillera et qu’on lui demandera de bouger le bras, la jambe, etc, que l’on pourra pousser un “ouf” de soulagement ou bien regretter d’avoir perdu un très bon pilote. »
Les dernières nouvelles transmises ce matin par l’équipe de Régis Laconi précisent qu’il se trouve dans un état sérieux mais stable et qu’il souffre d’une double fracture des vertèbres c3 et c5, d’un fort traumatisme crânien et d’une contusion pulmonaire. Il est toujours en coma artificiel. « En l’absence de complications, il faudra au moins trois semaines pour définir un cadre clinique, trois semaines durant lesquelles le pilote français devra respecter une immobilisation absolue, » précise l’équipe DFX Corse.
Régis Laconi, 33 ans, est le dernier pilote français à avoir remporté un Grand Prix de la catégorie reine, il y a 10 ans à Valence. Il est également le vainqueur de 11 courses en championnat du monde Superbike où son meilleur résultat est une 2ème place au classement général obtenue en 2004. Egalement champion d’Europe 250cc en 1994, Laconi a disputé les Grands Prix mondiaux jusqu’en 2002.
source motogp.automoto365.com
Le public français a ce week-end le regard tourné vers Le Mans, mais le cœur vers l’Afrique du Sud où Régis Laconi a été victime hier d’un très grave accident. Le Lorrain venait d’entrer en piste pour les premiers essais de la manche Superbike disputée à Kyalami lorsqu’il a été violemment désarçonné par sa Ducati, pour une raison encore inconnue. « Il a eu un grave accident, » expliquait hier soir le Docteur Corbascio, directeur de la Clinica Mobile WSBK. « Au départ, nous n’avons pas compris ce qui s’était passé puis, en regardant les images, nous nous sommes rendus compte qu’il a été projeté de la moto et que sa tête s’est enfoncée dans le sable. Un choc de ce type est très rare en moto. Nous avons eu quelques exemples par le passé, avec [des pilotes] qui ont souffert de graves lésions au niveau des cervicales. »
L’état de santé de Régis Laconi n’a pas tout-de-suite inquiété les médecins, mais la situation est devenue plus préoccupante lorsqu’ils ont tenté de le réveiller. Les divers examens pratiqués dans les premières heures ont d’abord permis d’identifier des fractures vertébrales (principalement au niveau des cervicales), ainsi qu’une certaine instabilité des conditions du pilote. « Au départ, nous n’avons pas compris qu’il avait une lésion aux cervicales : nous pensions qu’il s’agissait d’un banal traumatisme crânien. Le médecin qui est intervenu l’a intubé par le nez […] parce qu’il avait cessé de respirer, puis nous l’avons transporté au centre médical où moi-même, le Dr Gondolini et le Dr Mattioli sommes intervenus. Nous nous sommes alors rendus compte qu’il y avait un problème de conscience et de respiration, » poursuit le Dr Corbascio. « Nous l’avons donc réintubé, par la bouche cette fois, et nous l’avons sédaté pour le transporter en hélicoptère vers l’hôpital où les examens allaient être pratiqués, tout cela en moins d’une heure. A l’hôpital […] nous nous sommes malheureusement rendus compte que Régis avait de graves lésions au niveau des cervicales, touchant la 1ère, la 2ème, la 3ème, la 4ème et la 5ème cervicales, en plus d’une lésion à la 6ème vertèbre thoracique. Notre expérience de plus de 40 ans nous enseigne qu’il s’agit de lésions assez graves et il faut prendre le temps avant de définir un pronostique et de comprendre quelles seront les conditions futures du pilote. »
Une fois établi ce premier bilan médical, le Sunnighill Hospital de Johannesburg a appelé en renfort le Dr Maurizio Zorio, neurochirurgien à Pretoria, pour qu’une intervention soit pratiquée dans la soirée de vendredi afin d’immobiliser les cervicales du pilotes. Mais, une fois le spécialiste arrivé sur place, il a été décidé de reporter l’opération dans les prochains jours.
Si les premiers examens n’ont mis en évidence aucune lésion neurologique, le Dr Corbascio se veut très prudent et, s’il souhaite que ces impressions soient confirmées dans les jours et les semaines à venir, il rappelle qu’il faut attendre avant d’avoir la certitude que Laconi n’a pas perdu de sa mobilité : « Nous connaîtrons […] l’état du pilote quand il sera réveillé. […] Le seul qui a vu les membres inférieurs et supérieurs bouger est le Dr Mattioli qui était au centre médical au moment du changement d’intubation, lorsque l’on a tenté de le réveiller. Mais il s’est agit de quelques secondes à peine parce que la situation respiratoire se détériorait légèrement. […] Nous-mêmes et le Sunnighill Hospital n’avons pu contrôler le mouvement de ses membres parce qu’il est sédaté. Il faut donc attendre que les lésions osseuses se stabilisent et ensuite on verra, d’autant plus que, généralement, lorsque l’on pratique ce type d’intervention de synthèse au niveau des cervicales, un œdème postopératoire empêche de réaliser une bonne évaluation. Même si on fait une résonnance magnétique, qui permet d’identifier les lésions de la moelle épinière, ça n’est que lorsque le pilote se réveillera et qu’on lui demandera de bouger le bras, la jambe, etc, que l’on pourra pousser un “ouf” de soulagement ou bien regretter d’avoir perdu un très bon pilote. »
Les dernières nouvelles transmises ce matin par l’équipe de Régis Laconi précisent qu’il se trouve dans un état sérieux mais stable et qu’il souffre d’une double fracture des vertèbres c3 et c5, d’un fort traumatisme crânien et d’une contusion pulmonaire. Il est toujours en coma artificiel. « En l’absence de complications, il faudra au moins trois semaines pour définir un cadre clinique, trois semaines durant lesquelles le pilote français devra respecter une immobilisation absolue, » précise l’équipe DFX Corse.
Régis Laconi, 33 ans, est le dernier pilote français à avoir remporté un Grand Prix de la catégorie reine, il y a 10 ans à Valence. Il est également le vainqueur de 11 courses en championnat du monde Superbike où son meilleur résultat est une 2ème place au classement général obtenue en 2004. Egalement champion d’Europe 250cc en 1994, Laconi a disputé les Grands Prix mondiaux jusqu’en 2002.
source motogp.automoto365.com
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