14-01-2015, 10:34
Salut tous !
Je vais conter une petite anecdote du matin, qui m'a fait sourire et désespérer à la fois.
Ce matin, je suis allé à Carouf, à l'ouverture. C'est une petit moment rigolo d'habitude, avec les p'tits vieux qui font rugir les moteurs des caddies, en se jaugeant du coin de l’œil, jusqu'au signal de départ du vigile (je dis ça avec tendresse pour les p'tits vieux en question, je risque en devenir un un jour).
Mais ce matin, c'était bien au-delà, ambiance ruée sur l'Oklahoma. La foule est compacte, la moyenne d'âge inhabituelle: pas besoin de réfléchir pour savoir pour quoi ils sont là (oui, en deux mots). Il est 8h42.
Les minutes s’égrènent, les gens s'impatientent... Une lumière s'allume dans le centre commercial, un mouvement agite la foule - fausse alerte.
*Scritch - tu peux les faire entrer* Le vigile n'a pas le temps de faire signe, la meute se met à courir.
Une petite voix s'élève à l'accueil: "C'est pas la peine, on n'en a plus." Certains hésitent, s'arrêtent, la plupart accélère, incrédule.
Une employée vend la foule en contresens, tendant une feuille A4 portant sobrement les mots "RUPTURE CHARLIE" - encore un coup d'épée dans l'eau.
De mon point d'observation à l'entrée j'assiste estomaqué à la fin du spectacle Western, tourne les talons, et pars bosser.
Les morales de l'histoire:
3M d'exemplaires ne suffisent pas à combler les vautours et les lecteurs à la fois (les prix flambent sur ebay, on y trouve même des scans PDF en vente).
C'est marrant comme une foule se comporte, mais je ne ferai jamais d'ouverture de jour des soldes tant que je pourrai l'éviter.
Tant pis si je n'ai pas ce numéro, à mon avis l'important, c'est les suivants, pas juste acheter ce matin et exposer la couverture.
Il devrait y avoir des réassorts dans la semaine, voyons ce que ça donnera - dans d'autres conditions si je peux.
Je vais conter une petite anecdote du matin, qui m'a fait sourire et désespérer à la fois.
Ce matin, je suis allé à Carouf, à l'ouverture. C'est une petit moment rigolo d'habitude, avec les p'tits vieux qui font rugir les moteurs des caddies, en se jaugeant du coin de l’œil, jusqu'au signal de départ du vigile (je dis ça avec tendresse pour les p'tits vieux en question, je risque en devenir un un jour).
Mais ce matin, c'était bien au-delà, ambiance ruée sur l'Oklahoma. La foule est compacte, la moyenne d'âge inhabituelle: pas besoin de réfléchir pour savoir pour quoi ils sont là (oui, en deux mots). Il est 8h42.
Les minutes s’égrènent, les gens s'impatientent... Une lumière s'allume dans le centre commercial, un mouvement agite la foule - fausse alerte.
*Scritch - tu peux les faire entrer* Le vigile n'a pas le temps de faire signe, la meute se met à courir.
Une petite voix s'élève à l'accueil: "C'est pas la peine, on n'en a plus." Certains hésitent, s'arrêtent, la plupart accélère, incrédule.
Une employée vend la foule en contresens, tendant une feuille A4 portant sobrement les mots "RUPTURE CHARLIE" - encore un coup d'épée dans l'eau.
De mon point d'observation à l'entrée j'assiste estomaqué à la fin du spectacle Western, tourne les talons, et pars bosser.
Les morales de l'histoire:
3M d'exemplaires ne suffisent pas à combler les vautours et les lecteurs à la fois (les prix flambent sur ebay, on y trouve même des scans PDF en vente).
C'est marrant comme une foule se comporte, mais je ne ferai jamais d'ouverture de jour des soldes tant que je pourrai l'éviter.
Tant pis si je n'ai pas ce numéro, à mon avis l'important, c'est les suivants, pas juste acheter ce matin et exposer la couverture.
Il devrait y avoir des réassorts dans la semaine, voyons ce que ça donnera - dans d'autres conditions si je peux.