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[BONJOUR] Topic officiel
Reprise du message précédent:
Whaaaaaaaaaaaaaaaaaaah le motoGP du Mans! En accord
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Chaludredi tous.
Eh les amis, je sollicitais pas de commentaires wahou. Je voulais plutôt vous dire que même si une fois en selle c'est pas toujours facile, on devrait tous penser à en garder un maximum sous la semelle. Enfin, sous le gant.

Je repense à mon freinage d'urgence limite sur la N7 face à une Ferrari accidentée la semaine passée que je vous ai relaté.
Et voilà que quelques jours plus tard, je me blâmerais presque,  plutôt que d'être fier, d'être toujours aussi c.. sur ma brêle tant j'aime ces moments magiques où on est sur l'angle.

J'ai bien du mal à trouver la recette pour pas être serein des fois au guidon, mais vous tous qui êtes jeunes et avez des mômes j'espère que vous y parveniez mieux que moi.
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !
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Ah, sinon mais c'est presque un MP pour Vilo, le col de la Bonette est ouvert.
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !
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Chipé dans Le Repaire Des Motards aujourd'hui. Je suis d'accord. Même si j'ai une pensée pour le gars qui a écrit ça parce que son équilibre semble précaire, je souscris.

 https://www.lerepairedesmotards.com/chro...refuge.php


Il y a quelque chose de magique dans le fait de se concentrer uniquement sur la route. Les mains sur le guidon, les yeux rivés à l’horizon, l’esprit s’épure. Tu ne penses plus à ton boss, à ton banquier, ni même à ta sciatique. Tu penses virage. Tu penses freinage. Tu penses trajectoire.

C’est une forme de méditation active, sans coussin de yoga ni appli à la con. Juste toi, la bécane et la route qui défile. Le cerveau, trop habitué à mouliner dans le vide, se branche sur quelque chose de concret. De vivant.

Et dans une époque où l’attention est bouffée minute après minute par des notifications, ça vaut toutes les pilules blanches du marché.
Seul, mais pas paumé

On croit souvent que le motard est un solitaire. C’est faux. Il est seul, oui, mais jamais isolé. C’est une solitude choisie, habitée, presque joyeuse. Quand tu pars rouler un dimanche matin, que la ville dort encore et que la route t’appartient, tu ressens ce truc rare : la liberté totale.

Tu peux crier sous ton casque, pleurer comme une madeleine, ou sourire comme un benêt. Personne ne juge. Personne ne voit. C’est une bulle, un sanctuaire. Et parfois, c’est exactement ce dont on a besoin pour ne pas exploser.

Les psys appellent ça une “échappatoire régulatrice”. Moi, j’appelle ça un virolo dans les Cévennes, un plein d’essence et deux heures où plus rien n’existe sauf le souffle dans le casque.
Dépression, burn-out, colère froide : la moto comme soupape

J’ai connu des potes à bout. Mecs solides dehors, en miettes dedans. Pas besoin d’un long discours : tu le vois dans leurs yeux. Et souvent, sans le dire, c’est la moto qui les a tenus.

Parce que quand t’as plus goût à rien, la simple idée de préparer ta bécane, de checker la pression des pneus, de planifier un itinéraire… ça te donne un objectif. Une accroche. Une étincelle.

Je dis pas que c’est une solution miracle. Mais c’est une béquille qui t’évite de tomber. Une forme de résilience à moteur, qui t’oblige à remettre un gant devant l’autre, un pied par terre et un doigt sur le démarreur.

Et puis, il y a l’effet secondaire que tous les thérapeutes devraient prescrire : l’euphorie post-balade. Ce moment où, garé devant un café, tu retires ton casque, le cœur encore un peu rapide et que tu te dis : “Putain, j’suis vivant.”
Le cuir comme armure mentale

C’est bête, mais le simple fait de s’équiper crée une posture mentale. Tu mets ton blouson, ton casque, tes gants. Et d’un coup, t’es différent. Tu passes en mode motard. Plus sûr, plus ancré. Un rôle, presque un alter ego.

Quand le monde te bouffe, que le quotidien t’écrase, enfourcher une moto, c’est redevenir acteur de ta propre vie. Tu choisis ta route. Tu reprends du pouvoir. Et ça, psychologiquement, c’est puissant.

C’est pas un hasard si certains se remettent en selle après un divorce, un licenciement ou un deuil. La moto, c’est une reconstruction ambulante. Elle ne panse pas les plaies, mais elle les rend supportables.
Et les autres dans tout ça ?

Parce que le miracle, c’est aussi les rencontres. Les “salut” de la main gauche, les discussions à la pompe, les virées improvisées avec des inconnus devenus potes pour 100 bornes. T’es jamais vraiment seul dans ce monde-là.

Et quand tu parles à un autre motard, tu peux direct zapper la météo et les impôts. On va droit au but. La route, les pneus, les sensations. C’est un langage commun. Une thérapie collective sans salle d’attente.

Et ça fait un bien fou. Parce que dans cette société qui parle trop et écoute peu, on a trouvé une façon différente d’être ensemble. Moins de mots, plus d’essentiel.
Conclusion (non remboursée par la Sécu)

Je le dis sans honte : la moto m’a sauvé la tête plus d’une fois. Elle m’a évité le pétage de plomb, le burn-out, le cynisme total. Elle m’a reconnecté à moi-même, aux autres, au présent.

Alors bien sûr, elle ne résout pas tout. Elle coûte un bras, elle fait mal aux genoux et parfois elle te met au tapis. Mais elle te rend vivant. Intensément. Authentiquement.

Et dans ce monde sous anxiolytiques, c’est peut-être bien ce qu’on a de plus précieux.

Alors, si t’as la tête pleine et le cœur lourd, oublie le psy pour une fois. Prends juste la route. Elle t’écoutera mieux que n’importe qui.

Le seul moment où je parviens à ne penser à rien d'autre en ce monde qu'à la prochaine mise sur l'angle...
Vas Vite ou Flânes. Mais Roule !
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C’est sûr qu’il doit rouler après son article.

Intéressant et alarmant sur la misère de notre époque.

La moto une thérapie, sûrement un peu comme le voyage où l’on quitte notre environnement conditionné.

Et uniquement jusqu’à ce que les constructeurs nous mettent android moto et Apple moto play sur nos futurs bécanes pour nous faire voyager avec notre misère :p
Je penche, donc je suis Tongue
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Édit: ça existe déjà O_O

On devrait tenir tant que ça ne se démocratise pas et que ça ne devienne pas un standard.
Je penche, donc je suis Tongue
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Yop du sadi. Pinaise, autant il écrit bien et je suis d'accord sur une bonne partie, autant je suis inquiet pour lui quand même un peu Big Grin
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Ça rappelle un peu l'esprit de la poirsouille du dredi
Recule fils!!!
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